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La ligne du temps

Ce que vous pourrez trouver sur la ligne du temps

Si vous passez au séminaire dans le « couloir des grandes vitrines » (où sont exposés des instruments de physique, des animaux empaillés, etc.), vous ne manquerez pas de voir la ligne du temps accrochée sur un mur : plus de 10 m. de longueur, reprenant 200 ans d’histoire ! C’est en 2009, dans le cadre de l’exposition du 190e anniversaire de l’école que cette ligne du temps a été réalisée par Jean-Marie Detry et Pierre Lambert.  Elle a été mise à jour en 2020 à l’occasion du 200e anniversaire du séminaire, fêté au cours de l’année scolaire 2019-2020. Pour mémoire, on rappellera que le tableau est divisé horizontalement en une dizaine de bandes.

La bande centrale concerne les élèves avec, année par année, la population scolaire : internes d’abord, puis internes et externes (depuis 1974) et, avec la mixité à partir de 1988, la distinction entre garçons et filles.

Sous ces données statistiques, des informations succinctes sur l’évolution du règlement : heure du lever, retours en famille, etc.

Encadrant les élèves et selon une disposition assez traditionnelle, tout le personnel tel qu’il est repris au début dans les palmarès, plus tard dans un fascicule édité chaque début d’année scolaire.

Une bande pour les professeurs avec deux dates (début et fin d’activité au séminaire). Chaque fois que cela a été possible, une photo accompagne le nom. Sont repris, de façon distincte, les professeurs de la section philosophie (jusqu’en 1967) et ceux des humanités.

Juste au-dessus des professeurs, le personnel de direction traité de la même façon : deux dates et une photo.

Sous la bande consacrée aux élèves, une place est réservée aux surveillants plus tard appelés éducateurs ou éducatrices. Après 1967 s’ajoute le personnel administratif. Puis viendront les membres du P.M.S.

Les religieuses de Champion, le personnel des cuisines, les portiers et les ouvriers n’ont pas été oubliés. Quelquefois avec une photo de groupe.

Plus bas dans le tableau, une bande concerne l’évolution des sections (latin-grec, scientifiques, passage au Rénové, etc.)

Enfin deux bandes plus imagées bordent ce tableau. L’une, au sommet, permet de se rappeler ce qui se passe dans le monde durant ces 200 ans : les grands événements politiques internationaux, les découvertes scientifiques, les courants littéraires et artistiques, la vie de l’Église et la politique belge concernant l’enseignement. L’autre au bas du tableau évoque le séminaire intra muros : transformations architecturales importantes, jubilés, concerts, festivals, avec assez souvent une photo.

Hors tableau et le couronnant, une vingtaine de vues de l’abbaye devenue séminaire au départ de divers documents iconographiques (aquarelles, lithographies, croquis et photos). Mais pour les voir, vous devrez venir au séminaire. Vous y êtes toujours les bienvenus.


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1971 – 1980

1981 – 1990

1991 – 2000

2001 – 2010

2011 – 2020

Document 1 : Prospectus de l’établissement (1877-1887)

Le prospectus de l’établissement est un feuillet de 27,5 x 21 cm. Il comporte quatre pages dont seules les deux premières sont imprimées.
Il date de l’époque où le chanoine B. Tagnon était supérieur, c’est-à-dire entre 1877 et 1887… mais aussi des années 1887-1891, quand le chanoine Niclot a succédé au chanoine Tagnon. Voyez sa signature manuscrite, à côté du nom « B. TAGNON », raturé. Il a purement et simplement repris à son compte le prospectus de son prédécesseur.
On ne changeait pas volontiers de règlements en ces temps-là ! Et quand on compare ce prospectus des années 1877 à 1891 au précédent, de 1870 (G. Remacle était supérieur, de 1866 à 1877), on se rend compte qu’il est quasiment le même, au mot près. Seuls ont été ajoutés par le chanoine Tagnon trois paragraphes, à la fin, à propos de l’infirmerie, de la cuisine et de la lingerie. Il faut savoir que les Sœurs de la Providence, de l’Institut de Champion, sont arrivées au Séminaire en 1865. Elles y resteront jusqu’en 1993.

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Photo 1 : Corps professoral en 1958

En 1958, les professeurs étaient moins nombreux qu’aujourd’hui : 23 sur la photo, parmi lesquels les « surveillants » et le « supérieur ». Aujourd’hui, le carnet d’adresses recense 99 enseignants et 16 éducateurs, auxquels il faut ajouter la direction, l’économat, l’administration, le PMS. Nombre d’élèves en octobre 2014 : 1 082.

En 1958, on comptait 20 prêtres (encore en soutane) pour 3 laïcs. Le nombre d’élèves s’élevait à 275.

corps professoral 1958

Sur la photo, de gauche à droite, à la 1ère rangée : l’abbé Sottiaux, l’abbé Delfosse, M. Bontemps, l’abbé Dejardin, le chanoine Jacques (supérieur), l’abbé Woitrin, l’abbé Nélis, l’abbé Neyt, l’abbé Pirlet ; à la 2ème rangée : l’abbé Ferminne, M. Van de Cauter, l’abbé Henin, l’abbé Dion, l’abbé Léonard, l’abbé Pigneur, l’abbé Pirlot, l’abbé Poskin, l’abbé Orban, l’abbé Leboutte, l’abbé Detienne, M. Marischal, l’abbé Dubois, l’abbé Dangoisse.

En 2009, 51 ans plus tard, le corps professoral ne semble pas avoir beaucoup évolué ! Pourtant, à y regarder de plus près, vous verrez que, si le plumage est le même, les têtes ont changé. Mais qui a bien pu leur faire perdre la tête ? André Lizin, professeur d’Histoire au Séminaire, s’est amusé à truquer la photo de 1958 pour y placer d’autres visages, empruntés au corps professoral de 2009. C’était à l’occasion du 190ème anniversaire de notre école et on en avait beaucoup ri. Faussaire patenté, il avait aussi truqué la photo des religieuses de 1955, y substituant les têtes de collègues féminines. Vous les trouverez dans une prochaine livraison.

corps professoral 1958 (montage)

Pour agrandir cette photo, cliquer ici

Sur la photo truquée, de gauche à droite, à la 1ère rangée : Joël Hardy, Thierry Detrixhe, Philippe Hermand, Yvan Dieudonné, Étienne Goffin, Bernard Sougnez, Christian Nigot, Vincent Boca, Roland Hinnekens ; à la 2ème rangée : François Lefebvre (aujourd’hui directeur), Alain Smal, Marc Broeckaert, Philippe Steinier, Alain Burton, Vincent Houbart, Bernard Smet, André Lizin, Manu Clippe, Philippe Froidbise, Mathieu Busine, Patrick Noël, Didier Forthomme, Rudi Horion.

Carte postale 1 : Floreffe, vue panoramique

Floreffe. Vue panoramiquePour pouvoir agrandir la carte postale et la voir en meilleure qualité, cliquer ici
La vue panoramique que nous propose cette carte postale double montre à gauche le séminaire et à droite une grande partie du village.
À l’avant-plan, à gauche, le colombier et l’étang.
Les tilleuls qui bordent l’allée d’accès au séminaire sont encore assez jeunes.
Les bâtiments « Bastin » (1964) et « Vigne » (1995) ne sont évidemment pas encore construits.
Autre différence : l’aile en retour du moulin est prolongée vers la terrasse. Cette partie n’existe plus aujourd’hui mais, quandon contourne le moulin, on voit encore les trous qui avaient été faits pour placer les poutres.
Au pied de l’ancienne bibliothèque, se détache au niveau du faîte de la toiture du moulin une construction en forme de parallélépipède, avec une toiture à deux pans. Si vous agrandissez le détail, vous verrez qu’il s’agit d’une serre. Avant la serre, le couronnement de ce petit édifice était semblable à celui des autres tourelles.

Mais où est donc la grand-route Charleroi-Namur ? Ne la cherchez pas à l’emplacement qu’elle occupe aujourd’hui, traçant un long sillon rectiligne dans la vallée, coupant sans scrupule le mur de clôture, le verger et le village en deux. Non. Sur notre carte postale, elle sinue sans trop se faire remarquer le long des bâtiments de la ferme. C’est en fait la grand-rue du village, qui passe devant la gare, la maison communale, la poste et rejoint le rond-point au pied du séminaire.

Par contre, très visible sur la droite de notre carte, la coupant en deux horizontalement : un très long mur. L’abbé Jean LOMBET l’évoque à la page 29 de son livre, L’abbaye de Floreffe. « Le long mur de clôture, qui grimpe jusqu’au pied de la chapelle Saint-Roch, renfermait non seulement la ferme et les prairies voisines mais encore toute l’abbaye et une seconde ferme, celle de Robersart, située tout en haut de la côte. C’est Wauthier d’Obaix, abbé de 1268 à 1280, qui étendit ainsi l’enceinte du monastère et l’enferma de murailles. »

Un essai de datation ? Dans les années 1920.