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Document 5 : Fêtes de gymnastique 1959 et 1961

Depuis 1957 jusqu’au début des années 1970 (1971 ?) fut organisée au Séminaire une « fête de gymnastique ». Michel Delire, le professeur d’éducation physique, en fut l’organisateur et la cheville ouvrière.

Les parents étaient conviés à cette activité extraordinaire, qui avait lieu environ tous les deux ans. Ils recevaient une invitation, reprenant le programme.

Nous en avons conservé deux, l’un de 1959, l’autre de 1961. Ce sont deux feuillets pliés en deux (donc de 4 pages), de dimensions réduites (24 x 15,5 cm pour celui de 1959 ; 30 x 11 cm pour celui de 1961). La disposition est la même pour les deux.

En page 1, la présentation.
En page 4, l’annonce d’un prochain spectacle de théâtre. À la Salle des Fêtes (« Le Roman de Renart ») ou en plein air (« La tentation de saint Antoine »). Le réalisateur était l’abbé Detienne, les acteurs ses élèves de 4ème. Grands succès, grands souvenirs…
En page 2, une information, une citation.
En page 3, le programme proprement dit.

Si vous voulez voir la fête de gymnastique de 1961, cliquez sur la séquence cinéma 5 et sur la photo 9.

(5) fêtes de gymnastique (1) - copie

(5) fêtes de gymnastique (2) - copie

 

 

(5) fêtes de gymnastique (3)(5) fêtes de gymnastique (4)

 

 

 

 

 

 

 

Carte postale 8 : La salle des fêtes

salle des fêtes

La salle des fêtes, en 1904 (date d’expédition de la carte postale). Plus tard elle devint un dortoir, avant de redevenir une salle de spectacles. En 1985, des chambres y furent aménagées pour les élèves internes (garçons d’abord – la mixité ne débutant qu’en 1988 ; l’internat pour les filles s’ouvrit en septembre 2000). La salle des fêtes est occupée aujourd’hui par l’internat des filles.

Que de pièces de théâtre ont été jouées en ce lieu ! Que de remises solennelles des prix, accompagnées d’intermèdes musicaux, s’y sont déroulées ! Scène et coulisses occupent la travée du fond, au sud. La scène est décorée de fausses tentures. On entre dans les coulisses par deux portes latérales, à gauche et à droite. Deux grandes caryatides s’élèvent de chaque côté, à l’avant de la scène. Une tête existe encore, elle veille aujourd’hui sur l’atelier de menuiserie, placée dans un oculus au-dessus d’une porte intérieure. Un piano se trouve à côté du petit escalier qui donne accès à la scène.

En 1904, cette très grande salle – l’ancienne bibliothèque, à l’époque des religieux – était chauffée par le seul poêle-colonne, que l’on voit à l’avant-plan, à gauche. Le chauffage central à vapeur était pourtant installé depuis 1902, nous le savons par le compte rendu de l’Assemblée Générale de l’Association des Anciens du 12 novembre 1902 : « Le chauffage à vapeur à basse pression est installé dans les quartiers des études, des classes, des parloirs et des infirmeries ; il fonctionne depuis quelques jours déjà. » Mais il n’était pas généralisé à tous les endroits du Séminaire : il n’arrivait pas encore à la salle des fêtes. La chaudière se trouvait sous la salle d’étude. Les radiateurs étaient en fonte.

La carte est signée « Oscar Kaisin ». Elle est adressée à

« Mademoiselle Marie Collignon,

charmante personne !

Boulevard extér. de Tirlemont 2

Louvain »

Une rue de Floreffe porte le nom d’Oscar Kaisin. Est-ce l’expéditeur de la carte postale ? Trois Oscar se sont succédé dans la famille Kaisin : le premier (père de plusieurs enfants, dont Paul Kaisin, qui sera supérieur de 1930 à 1948) était pharmacien à Floreffe en 1911. Nous connaissons la date de son mariage (1850) et celle de sa mort (1915). Nous savons qu’il fut bourgmestre de Floreffe. Vu l’année d’envoi de la carte postale (1904), l’expéditeur est plutôt le deuxième Oscar, fils du premier, médecin et fondateur de la clinique Sainte-Élisabeth à Uccle. À moins qu’il ne s’agisse du troisième ?…

Albert Kaisin, médecin lui aussi, cousin des précédents, fonda la clinique orthopédique de Floreffe, transformée ensuite en maison de repos, aujourd’hui résidence service « Les Hêtres de Florès ». Il fut aussi médecin pour le Séminaire, il l’était encore à la fin des années 1940. Une anecdote à son sujet. Le Dr Kaisin rend visite à un petit élève, à l’infirmerie. L’abbé Dejardin l’accompagne. Question du Dr Kaisin, déjà âgé, au petit malade : « Ressentez-vous une accentuation de la douleur lorsque j’exerce une pression sur la paroi de l’abdomen ? » L’abbé Dejardin traduit pour l’élève, interloqué : « Est-ce que ça fait plus mal quand le docteur pousse sur ton ventre ? »… L’anecdote est rapportée par l’abbé Lombet, qui la tient de l’abbé Dejardin.

Document 4 : Blague de professeurs

IL Y A SOIXANTE ANS…

Ce faire-part était conforme dans son apparence à tous les faire-part de décès de l’époque. La grande feuille à bordure noire se repliait pour former enveloppe. La typographie n’avait rien d’insolite. Le document a sûrement été réalisé par l’imprimeur Dache à Floreffe.

Mais c’est un faux faire-part, (il ne donne pas la date du décès). En dehors du réfectoire des professeurs où il a été affiché, il n’est parvenu qu’à quelques amis de longue date.

Les auteurs
 : comme bien des manuels scolaires de l’époque, une réunion de professeurs. Ses collègues. Peut-être Jean Van de Cauter, André Henin, Jacques Detienne…

Ludovic DEL FOSSE et de WALHAIN, c’est l’abbé Louis Delfosse qui a encore vécu de longues années après le voyage unique qu’il avait fait au Maroc en 1955. Sa famille originaire de Walhain y avait possédé des terres.

Ecuyer (4 C.V.) Les 4 C.V. portaient alors sur un bandeau tricolore : Cette voiture a procuré X heures de travail à un ouvrier belge et à sa famille. Les professeurs commençaient à passer du vélomoteur à la voiture.

Les ESCAPHANDRES. Un groupe d’anciens scouts salzinnois qui se réunissaient chez l’abbé pour jouer aux cartes, au chasse-cœur. Ils commençaient par écouter La Marche des Escaphandres, un disque de Bac et Laverne. (Orthographe incertaine, ces humoristes alors populaires ont disparu des dictionnaires.)

Protecteur de La CITE. Ce quotidien a commencé à paraître au début des années cinquante. Il était proche du Mouvement Ouvrier Chrétien. Je sais que l’abbé Pigneur et l’abbé Delfosse s’y sont abonnés. Parmi les élèves, je l’ai entendu qualifié de « encore pire que Le Peuple ». La Libre Belgique était alors majoritaire.

Titulaires de la chaire de SYNTAXE. La classe dite alors Troisième s’était appelée anciennement syntaxe, elle précédait la poésie et la rhétorique.

Vicaire de SAINT FREDEGAND. Il était et il est resté longtemps vicaire dominical de la paroisse de ce nom à Moustier-sur-Sambre.

LE COURS DES DROLES. Parmi les prêtres qui ont été ordonnés à Namur en même temps que l’abbé Delfosse il y avait des personnalités marquées, atypiques. Ils ont été qualifiés de « cours des drôles » et certains le revendiquaient parfois avec humour. Jean Van de Cauter avait été leur condisciple. Ils furent cinq à Floreffe avec Louis Delfosse, Hector Pigneur, Fernand Poskin et plus tard Victor Jacques.

Le BAR…out, allusion à un ancien surnom de l’abbé.

RAS TA FARI, le Ras, chef éthiopien, surnom donné à l’abbé au temps de la guerre de Mussolini en Abyssinie. Celui des surnoms qui a survécu est de trois lettres avec un a au centre. Mystère des surnoms. Pour ses élèves l’abbé Delfosse était Paf. Surnom absent de ce faire-part.

blague de professeurs
 (Commentaire de l’abbé Lombet)

Séquence cinéma 4 : Compétitions interscolaires – cross en 1970

Voici notre quatrième séquence cinéma :

(vous pouvez également la visionner ici)

L’événement

Dans les années 1960 et 70, le sport avait la part belle au Séminaire et il le doit en grande partie à Michel DELIRE, professeur d’éducation physique à l’école. Celui-ci inscrivait notre école aux championnats interscolaires dans différentes disciplines sportives, notamment le football et l’athlétisme.

L’extrait suivant est à dater environ de l’année scolaire 1969-70. La scène se passe… je ne sais pas où. Peut-être dans la campagne proche du Séminaire ? À en juger par le nombre de professeurs de notre école que l’on reconnaît et qui participent à l’organisation des différentes courses, ce pourrait être le Séminaire qui recevait ce jour-là les écoles participantes.

On distingue plusieurs départs, plusieurs catégories d’âge.

Ce serait sympathique si vous pouviez nous aider à reconnaître les participants et les lieux, nous livrer des informations sur cette séquence cinéma. N’oubliez pas de minuter vos informations. Merci d’utiliser la rubrique ci-dessous (« Laisser un commentaire »).

Le résumé

0.0 Les petits, en course.
0.12 Un départ. Les élèves ici sont plus grands.
0.21 Clément Kinet.
0.27 Jean-Noël Jeannier.
0.33 Pol Jeanty.
0.40 Philippe Cuvellier.
0.45 Claude Fleury.
0.49 Clément Kinet, puis Jean-Noël Jeannier.
Ils empilent sur une pique les dossards des participants. Pour s’assurer qu’ils ont tous couru ?
1.05 Pol Jeanty, cigarette au bec.
1.12 Michel Delire et Isabelle (son épouse) ; … et peut-être le petit Jean-Michel, que Isabelle tient par la main ?
1.22 Un départ va être donné.
1.27 Claude Cornet, entouré d’élèves, enfonce un piquet/fanion aux couleurs du drapeau Belge.
1.41 Ils sont partis.
1.50 xxxxx est en tête… il a une belle foulée !
2.07 … il est félicité à l’arrivée par Michel Delire ?
2.15 Christian Gruslin accompagne un autre participant. ( ?)
2.27 Un autre départ (des grands élèves).
2.44 Marc Sohet et Christian Gruslin.
2.52 Marc Sohet, en pleine action.
2.59 Michel Delire donne ses instructions.
3.14 Feu !
3.22 Marc Sohet est bien placé…
3.26 Jean Lombet parmi les spectateurs.
3.28 FIN.

Photo 8 : Tour de France 1965

Tour de France 1965 (1)

Mais qu’attendent donc ces élèves, massés en bordure de la route qui va du pied du Séminaire au village de Sart-Saint-Laurent ?

Rien moins que le passage du Tour de France à Floreffe, en 1965 !

À l’avant-plan, vous pouvez reconnaître, de gauche à droite : Michel Focant, Étienne Flahaux, x, x, René Delobbe, x, x, Ferdinand Desneux, Michel Clément, Max Feron, Yvan Andrianne, Philippe Thirion, x, x, Christian Paulus, Jean-François Marchal, Jean-Pol Straus.

Sur le talus, assis, l’abbé Lombet. Debout, sur la droite, Jean Ghyse, André De Koninck, Christian Marchal.

Les visières et couvre-chefs ont certainement été distribuées par la caravane publicitaire.

Tour de France 1965 (2)

Chance ! Le photographe (l’abbé Ferminne, proviseur) a pu prendre en photo le maillot jaune qui n’est autre que Rik Van Looy, la grande vedette belge de l’époque. Il courait pour l’équipe « Solo Supéria » et il venait de remporter la première étape à Liège, le 22 juin 1965. Ici, c’est la deuxième étape, qui menait les coureurs à Roubaix.

J’étais moi aussi dans les spectateurs (j’étais en 5ème latine, comme la plupart des élèves sur les deux photos) et je me souviens encore de l’onde sonore qui se propageait, au fur et à mesure de l’approche du peloton : « VAN LOOY ! VAN LOOY ! », scandait la foule massée pour regarder passer, un bref instant, les « forçats de la route ».

Cette année-là allait voir la révélation d’un champion. À la surprise générale, c’est un jeune Italien inconnu du grand public qui l’emporta à Paris – Felice Gimondi.

Sur le bord de la route, à côté du marchand de friskos, très reconnaissable, j’ai identifié Jean-Pol Hannard et, plus loin, Michel Douhard.

Si vous reconnaissez d’autres personnages, si vous avez d’autres infos à donner sur ces photos, merci de nous les faire parvenir en utilisant la rubrique ci-dessous « Laisser un commentaire ».

Carte postale 7 : Réfectoire

réfectoire

Cette carte a été expédiée en 1905. Elle représente le réfectoire du Séminaire de Floreffe. C’est un cliché de l’abbé Motus.

A gauche, adossée aux fenêtres, l’ancienne chaire de lecture. Sur sa porte, invisibles sur la photo, les armoiries de l’abbé de Séveri (1641-1662) et sa devise BENIGNA SEVERITATE (« avec une sévérité bienveillante »).

Du XVIIe siècle aussi, les bancs primitifs, en chêne, des religieux.

Au-dessus de la chaire, le Christ en croix (XVIIe-XVIIIe s.) orne aujourd’hui le mur opposé, là où on voit, sur la carte postale, un grand tableau. Celui-ci a changé de place mais est toujours au Séminaire. Il se trouve maintenant au-dessus de l’escalier de pierre menant aux (ex-)dortoirs et il représente saint Norbert en pleine gloire. Il tient en main un rameau d’olivier et porte le vêtement blanc des Prémontrés. C’est (encore !) un tableau du XVIIe siècle, attribué au peintre Nicolaï, élève de Rubens.

Remarquez les carafes d’eau et de bière sur les tables. Ce que vous n’apercevez pas sur cette reproduction, par contre, c’est le monte-charge qui a longtemps occupé le milieu du mur du fond et que beaucoup d’anciens ont bien connu. Et pour cause : il n’existait pas encore en 1905 et tout – la vaisselle et les plats – était apporté à la main de la cuisine.

Le grand tuyau aérien qui coupe la travée centrale aboutissait à un poêle, dissimulé ici derrière une colonne. Ainsi, dans les anciennes écoles, un poêle trônait au milieu de la salle de classe, évacuant les fumées à l’extérieur par une longue buse, qui contribuait aussi à diffuser de la chaleur. Le chauffage central à vapeur était installé depuis 1902, à l’époque du chanoine Robeaux, mais il était utilisé pour les études, les classes, les infirmeries et les parloirs. Il est donc normal qu’un « poêle-colonne » serve à chauffer le réfectoire en 1905. Sur une autre carte postale de la même époque (1904), nous voyons ce modèle de « poêle-colonne » fonctionner dans la salle des fêtes du Séminaire. Vous verrez cette carte postale dans quinze jours.

Regardez encore un peu en l’air. L’éclairage est fourni par des grosses ampoules électriques. En agrandissant la photo, on distingue même le fil torsadé et la base de l’ampoule qui a un petit relief. On peut lire dans le compte rendu de l’Assemblée Générale de l’Association des Anciens du 12 novembre 1902 : « L’éclairage électrique de tout l’établissement vient d’être entrepris ; la mise en marche aura lieu dans une quinzaine de jours. Les cours, la salle des récréations, la salle des fêtes, les salles d’études et l’église seront éclairées par des lampes à arc. » Peu de temps après, ce sera au tour du réfectoire d’être équipé de l’éclairage électrique.

Photo 7 : Cent jours 1986

Leclercq (100jours 7)

Cent jours avant la fin de l’année, les rhétos commencent à décompter les jours restants. C’est devenu une tradition dans beaucoup d’écoles, c’est l’occasion de festivités animées.

Ici, la rhéto 1986. Les salles de jeux de rhéto étaient alors très haut perchées, un vrai nid d’aigle : au dernier étage de la bibliothèque, l’imposant bâtiment qui surplombe le village.

On reconnaît : Olivier Simon, Olivier Pierson, Olivier Hecq, Thierry Masson, Jean-François Belot, Philippe Lesne, Marc Potier, Christophe Fosseur, Dominique Magonet, Xavier Longrée, Philippe Binon, Denis Mikolajczak, Emmanuel Hermand, Pierre Baes, Laurent Albert et Benoît Collart. Quatre professeurs sont présents sur la photo : Jacques Leclef, André Foguenne, Yves Collart, Patrice Renaut.

Si vous reconnaissez d’autres personnes (vous-même ?), n’hésitez pas à nous le signaler. Vous pouvez utiliser la place réservée à vos commentaires ci-dessous ou nous écrire archisef@semflo.be

 Photo communiquée par Jean-Marie Leclercq.

Carte postale 6 : Place de Soviret

place de Soviret

Vus du séminaire, et plus précisément de l’imposant bâtiment de l’ancienne bibliothèque, le village et le verger ne sont pas encore coupés en deux par la N90.

La place de Soviret, où beaucoup d’élèves rejoignent aujourd’hui à la fin des cours leurs parents, qui les attendent dans leurs voitures, est un jardin entouré de murs.

Dans la rue Piret, un petit bâtiment en appentis accolé au mur d’enceinte fait saillie sur la rue, devant les maisons Wodon et Hanse.

L’ancienne maison communale, actuellement bibliothèque publique, et pas mal d’autres maisons étaient chaulées, comme beaucoup de maisons villageoises.

En bas de la carte postale, à droite, le long bâtiment et d’autres, qui lui sont voisins mais qui ne sont pas visibles sur la photo, forment un ensemble, constitué aujourd’hui par une chapelle, un logement (occupé jusqu’il y a peu par l’abbé Dahin, qui vient de décéder) et des locaux de classes primaires qui donnent sur la rue. Ces bâtiments étaient jadis occupés par le meunier, qui travaillait au moulin juste en face. Dans la suite, ils furent habités par les vicaires successifs.

La carte postale a été envoyée en 1904. Logique : jusqu’en 1905, on écrivait du côté de l’illustration, comme c’est le cas ici.

Photo 6 : Confirmation de 1957

Mai 1957, célébration de Profession de Foi, de Confirmation et de Communion solennelle avec le Chanoine Jacques et Mgr Charue. En trois photos.

  1. Dans le narthex (fond de l’église), Profession de Foi, c’est-à-dire le renouvellement des vœux de baptême.
    Confirmation 1957 (1)

  2. Au centre (près de l’orgue), Confirmation.
    Confirmation 1957 (2)

  3. Dans le chœur, Eucharistie.
    Confirmation 1957 (3)

Voyez la séquence cinéma 3, elle porte sur le même sujet.

 

(Commentaire d’André Férard)

Séquence cinéma 3 : Communion solennelle en 1957

La troisième séquence cinéma est disponible ici.

Trois tableaux d’une journée de fête

Le 1er tableau se passe dans l’église abbatiale : la messe

Au Séminaire on a voulu replacer dans l’ordre chronologique (et dans l’espace) la succession des sacrements dits de l’initiation chrétienne : le baptême, la confirmation et l’eucharistie. Au fond de l’église, renouvellement des vœux de baptême ; ensuite, au transept, la confirmation et, dans le chœur, l’eucharistie.

(0’00) Les communiants en aube blanche remontent la nef centrale de l’église entre les élèves qui occupent les bancs, à gauche et à droite. Ils viennent de la cour d’honneur et tiennent en main un cierge allumé.
(0’08) Ils sont arrêtés au bas des marches du transept. Le supérieur, le chanoine Victor Jacques, et le chanoine André Simonet s’avancent parmi eux, précédant l’évêque, Mgr Charue.
(0’13) Dans le transept.
L’évêque s’assied face à l’assemblée. C’est là qu’il va les confirmer.
Tournés vers l’autel, les communiants sont agenouillés, ainsi que les prêtres et les enfants de chœur. L’abbé Henin dirige les chants de l’assemblée.
(1’11) Dans la nef : l’assemblée, avec l’abbé Henin.
Dans le transept : la chorale, avec l’abbé Detienne.
Dans le chœur : les prêtres et les communiants.

Le 2ème tableau a lieu dans la salle vitrée : le repas

(2’51) Certains élèves mangent avec leurs parents – très probablement les communiants –, les autres sont groupés à d’autres tables. Remarquer, contre le mur du fond, la table d’honneur où ont pris place l’évêque et le supérieur avec, à leurs côtés, les professeurs
(3’10) Debout, veillant à la bonne ordonnance du repas : l’abbé Nélis (le préfet) et l’abbé Neyt.

Le 3ème tableau se déroule dans un lieu que l’on n’a pas l’habitude de voir : la cuisine

(3’12) Les TARTES ! Les célèbres (mythiques, presque) bonnes tartes préparées par les sœurs et dont se régalaient les élèves et leurs parents, à certaines occasions. Elles étaient aidées par celles qu’on appelait les « servantes ». Ici (4’17), on voit Alice Marlier entrer la glissière dans le four. On reconnaît aussi, sauf erreur de ma part, Sœur Marguerite et Mme Moreau.
(4’20) Deux religieuses (l’une est Sœur Élisabeth) retirent de la sorbetière le long cylindre qui contient la crème glacée. Les gros blocs de glace venaient des « Brasseries frigorifiques », qui fournissaient de la glace pour les commerçants. Les frigos existaient très peu.
Pour la petite histoire, sachez que Sœur Marguerite avait reçu en cadeau pour son jubilé une sorbetière. C’était à sa demande, pour qu’elle puisse faire de la glace pour les élèves ! Bel exemple de dévouement…
(4’51) Les plats sont prêts à être servis.
(5’28) Photo de famille : les neuf religieuses, les neuf servantes.
(6’02) FIN

Si vous reconnaissez des personnes ou si vous souhaitez ajouter un commentaire, n’hésitez pas à utiliser la rubrique ci-dessous ou écrivez-nous à archisef@semflo.be