Au pied du Séminaire : cette splendide maison, à l’architecture très claire (trois travées, reprises au-dessus). À l’origine en pierre, comme sur cette photo, elle présente aujourd’hui un parement de briques. Le bâtiment à l’arrière n’existe plus.
La scène est animée.
Un cycliste, bien droit sur son vélo, coiffé d’une casquette, se dirige vers nous.
En face de lui, un chariot assez bas, avec deux petites roues à l’avant, tiré par un cheval.
Une voiture de livraison d’un boulanger est à l’arrêt. L’inscription « PAINS » se lit sur le côté. C’est la voiture de la boulangerie Robaux, située quelques mètres plus bas et qui existe depuis 1833. On la distingue sur une autre carte postale, en stationnement presque devant la boulangerie.
Devant le mur placardé d’affiches, une borne-fontaine, en fonte.
De quand date la scène ?
Le verso de la carte postale est divisé en deux et comporte le texte, l’adresse et le cachet postal. Cette présentation a été adoptée après 1905.
Le texte est écrit par un élève du Séminaire, A. Honin. Il l’envoie de Floreffe à ses parents en Allemagne. Comme le cachet et le timbre sont allemands (« Deutsches Reich »), la carte a été écrite pendant la guerre 1914-18.
Donc, la scène doit être datée entre 1905 et 1918.