Archives de catégorie : Documents écrits

Document 8 : Vacances

Le document précédent (7) était un « Certificat des vacances », que chaque élève devait faire remplir à la fin du congé par le curé de sa paroisse. Celui-ci y notait ses observations, concernant la conduite de l’élève pendant les vacances, le nombre de fois qu’il s’était approché des Sacrements, le nombre de fois qu’il lui avait fait visite.

Le document ci-dessous est de la même trempe. Il est tiré d’un cahier de « Savoir-Vivre. Cours à faire aux élèves de la grande étude. 1931-32. » Le cahier est de couleur rose foncé. Il a 22 pages. Ses dimensions : 17 x 21 cm. Sur les 22 pages, 4 ont trait aux vacances, plus précisément à la conduite à avoir – ou à ne pas avoir.

L’écriture est celle du chanoine Pol Kaisin, supérieur de 1930 à 1948. Il lisait ces recommandations aux grands élèves (c’est-à-dire ceux de 4ème, 3ème, poésie et rhétorique), à l’étude. L’étude des grands était la seconde par rapport à la grande porte d’entrée de l’école, elle communiquait avec le « Paradis ».

Comme le texte manuscrit n’est pas toujours facile à lire, vu les ratures, les ajouts et les abréviations, nous l’avons fait suivre de sa transcription en caractères imprimés. Les anciens qui ont encore connu le chanoine Kaisin reconnaîtront son esprit pointilleux, épris des moindres détails. Les autres aussi, d’ailleurs…

(8) vacances (1) - copie

Transcription

  1. Le départ 1. Digne et calme. 2. Sans cris et sans tapage. 3. Attendre d’être à la station pour vous mettre à fumer. Vous modérer en cela si tôt – ne pas vous jeter sur cette petite satisfaction comme la misère sur le monde – quasi canes a catena soluti (« comme des chiens libérés de leur chaîne ») – comme si c’était là tout votre idéal et le bonheur suprême.
  2. Vous rendre service les uns aux autres. Honore invicem praevenientes (« devançant l’autre par quelque marque de respect »).
    Vous soucier du maître qui vous accompagne. Je ne parle pas de lui obéir mais de l’entourer de vos prévenances.
  1. Dans le train. À l’embarquement, ni cris, ni bousculades, ni brusqueries. On a les yeux fixés sur vous et l’on vous juge. Des ouvriers bien élevés ont parfois jugé très défavorablement les élèves du Séminaire. Spectaculum facti sumus mundo et angelis (« Nous sommes devenus un spectacle pour le monde et pour les anges »).
    Ne pas prendre exemple sur les soldats qui parfois sont, en chemin de fer, fort désinvoltes et mal polis.
    = Conception ( ?) à signaler = Comme un jeune homme se pose autrement ainsi.
    = Ne pas enfumer les autres voyageurs et ne les incommoder en rien.
    Au besoin, offrir votre place à des personnes plus âgées ou aux dames. Toutes n’en ont pas déjà. Leur apprendre le respect qu’elles … (doivent avoir ?)
    = Ne pas élever la voix et vous chamailler comme on ne ferait pas à la cour ou sur une place publique.
  1. En famille : 1. Faire votre joie de celle des autres. Vous renoncer pour ceux qui toute l’année se renoncent pour vous.
    2. Grande reconnaissance témoignée à vos parents, à vos frères et sœurs pour toutes les petites attentions dont vous serez l’objet de leur part. Les entourer aussi de vos attentions.
    3. Ni caprices, ni manières d’enfants gâtés.

    NB : Le chanoine Kaisin écrit au milieu de la page, à gauche, la traduction libre de quasi canes a catena soluti : « comme des jeunes sauvages » ou « de jeunes débraillés » ou « de petits ( ?) apaches ».

    … et en bas de la page, à gauche, il écrit « à la maison comme en public honore invicem praevenientes »

Document 7 : Certificat des vacances (18..)

Dans l’ « ancien temps » – on pourrait presque dire l’ « Ancien Régime » –, on ne badinait pas avec le règlement, très contraignant. Les éducateurs se consacraient à former les esprits, les cœurs, les âmes, du matin au soir, les jours de la semaine et le dimanche. Et quand les élèves se trouvaient dans leur famille, pendant les vacances (Noël, Pâques, grandes vacances), ne pensez pas qu’ils étaient quittes de toute obligation envers le Séminaire !

Chaque élève recevait un « Certificat des vacances », qu’il devait remettre au curé de son village ou de sa ville à la fin du congé (Voir pièce ci-dessous). Le certificat était rempli par le curé et était renvoyé au supérieur du Séminaire, qui contrôlait ainsi l’attitude de ses ouailles pendant les rares moments passés en dehors de l’école.

Le certificat date des années 18… mais cette façon de faire a été employée très longtemps encore, jusqu’aux années 1940-1950.

Nous joignons à ce document la carte de visite du chanoine Robeaux, supérieur au Séminaire de 1900 à 1910. Il y a écrit de sa main une note pour le curé de Floreffe, où il est question non plus de la conduite de l’élève pendant les vacances mais de la pratique religieuse de sa famille. Ici aussi, vous verrez combien la religion imprégnait la société de ce temps.

(7) certificat des vacances (1)

(7) certificat des vacances (2)

Document 6 : Une rixe électorale (octobre 1911)

Le document ci-dessous est long mais exceptionnel. Nous vous le proposons tel que nous l’avons trouvé dans les archives de notre école : un feuillet de 4 pages de grand format (21 x 35 cm), dont 3 sont écrites à la main, sans nom d’auteur, sans explication.

Il est bien écrit, c’est-à-dire très lisiblement, avec précision et verve. Voyez comme l’opération de déchargement d’un bateau est minutieusement notée. Appréciez la description des personnages et des scènes, la progression du récit jusqu’à la conclusion finale, inattendue et cocasse.

Le texte décrit une rixe électorale à Floreffe en 1911 entre des étudiants du Séminaire et des supporters du parti libéral. Les premiers ont pris bien sûr fait et cause pour les catholiques et leur tête de liste, Oscar Kaisin, vainqueur des élections ; les libéraux, eux, sont groupés ici autour d’Hubert Biernaux. La pharmacie Kaisin se trouvait dans la rue Renard, où se trouve aujourd’hui la pharmacie Laime, au débouché de la rue du Vieux-Moulin. Les établissements Biernaux, au pied du Séminaire, en bordure de Sambre, viennent d’être démolis en 2014. Les Biernaux sont une vieille famille de bateliers.

Par qui a été écrit ce texte ? Certainement par quelqu’un de très bien documenté, très probablement un des surveillants du groupe d’élèves ou un professeur qui a recueilli les témoignages des participants.

Quand ? Il a sûrement été composé juste après le déroulement de cette scène rocambolesque, les détails en sont rendus avec trop de précisions. Mais comment expliquer, au début du récit, l’allusion au chanoine Pol Kaisin, qui a été supérieur – et chanoine, par la même occasion – de 1930 à 1948 ? Peut-être parce que le texte a été recopié plus tard et que cette note a été ajoutée pour établir tout naturellement le lien entre le supérieur du Séminaire et son père, un des acteurs principaux de l’histoire ici contée.

Quoi qu’il en soit, ce texte, à notre connaissance, n’a jamais été publié. Bonne lecture !

(6)COP_ rixe électorale octobre 1911 (1)

 

(6)COP_ rixe électorale octobre 1911 (2) - copie

(6)COP_ rixe électorale octobre 1911 (3) - copie

Document 5 : Fêtes de gymnastique 1959 et 1961

Depuis 1957 jusqu’au début des années 1970 (1971 ?) fut organisée au Séminaire une « fête de gymnastique ». Michel Delire, le professeur d’éducation physique, en fut l’organisateur et la cheville ouvrière.

Les parents étaient conviés à cette activité extraordinaire, qui avait lieu environ tous les deux ans. Ils recevaient une invitation, reprenant le programme.

Nous en avons conservé deux, l’un de 1959, l’autre de 1961. Ce sont deux feuillets pliés en deux (donc de 4 pages), de dimensions réduites (24 x 15,5 cm pour celui de 1959 ; 30 x 11 cm pour celui de 1961). La disposition est la même pour les deux.

En page 1, la présentation.
En page 4, l’annonce d’un prochain spectacle de théâtre. À la Salle des Fêtes (« Le Roman de Renart ») ou en plein air (« La tentation de saint Antoine »). Le réalisateur était l’abbé Detienne, les acteurs ses élèves de 4ème. Grands succès, grands souvenirs…
En page 2, une information, une citation.
En page 3, le programme proprement dit.

Si vous voulez voir la fête de gymnastique de 1961, cliquez sur la séquence cinéma 5 et sur la photo 9.

(5) fêtes de gymnastique (1) - copie

(5) fêtes de gymnastique (2) - copie

 

 

(5) fêtes de gymnastique (3)(5) fêtes de gymnastique (4)

 

 

 

 

 

 

 

Document 4 : Blague de professeurs

IL Y A SOIXANTE ANS…

Ce faire-part était conforme dans son apparence à tous les faire-part de décès de l’époque. La grande feuille à bordure noire se repliait pour former enveloppe. La typographie n’avait rien d’insolite. Le document a sûrement été réalisé par l’imprimeur Dache à Floreffe.

Mais c’est un faux faire-part, (il ne donne pas la date du décès). En dehors du réfectoire des professeurs où il a été affiché, il n’est parvenu qu’à quelques amis de longue date.

Les auteurs
 : comme bien des manuels scolaires de l’époque, une réunion de professeurs. Ses collègues. Peut-être Jean Van de Cauter, André Henin, Jacques Detienne…

Ludovic DEL FOSSE et de WALHAIN, c’est l’abbé Louis Delfosse qui a encore vécu de longues années après le voyage unique qu’il avait fait au Maroc en 1955. Sa famille originaire de Walhain y avait possédé des terres.

Ecuyer (4 C.V.) Les 4 C.V. portaient alors sur un bandeau tricolore : Cette voiture a procuré X heures de travail à un ouvrier belge et à sa famille. Les professeurs commençaient à passer du vélomoteur à la voiture.

Les ESCAPHANDRES. Un groupe d’anciens scouts salzinnois qui se réunissaient chez l’abbé pour jouer aux cartes, au chasse-cœur. Ils commençaient par écouter La Marche des Escaphandres, un disque de Bac et Laverne. (Orthographe incertaine, ces humoristes alors populaires ont disparu des dictionnaires.)

Protecteur de La CITE. Ce quotidien a commencé à paraître au début des années cinquante. Il était proche du Mouvement Ouvrier Chrétien. Je sais que l’abbé Pigneur et l’abbé Delfosse s’y sont abonnés. Parmi les élèves, je l’ai entendu qualifié de « encore pire que Le Peuple ». La Libre Belgique était alors majoritaire.

Titulaires de la chaire de SYNTAXE. La classe dite alors Troisième s’était appelée anciennement syntaxe, elle précédait la poésie et la rhétorique.

Vicaire de SAINT FREDEGAND. Il était et il est resté longtemps vicaire dominical de la paroisse de ce nom à Moustier-sur-Sambre.

LE COURS DES DROLES. Parmi les prêtres qui ont été ordonnés à Namur en même temps que l’abbé Delfosse il y avait des personnalités marquées, atypiques. Ils ont été qualifiés de « cours des drôles » et certains le revendiquaient parfois avec humour. Jean Van de Cauter avait été leur condisciple. Ils furent cinq à Floreffe avec Louis Delfosse, Hector Pigneur, Fernand Poskin et plus tard Victor Jacques.

Le BAR…out, allusion à un ancien surnom de l’abbé.

RAS TA FARI, le Ras, chef éthiopien, surnom donné à l’abbé au temps de la guerre de Mussolini en Abyssinie. Celui des surnoms qui a survécu est de trois lettres avec un a au centre. Mystère des surnoms. Pour ses élèves l’abbé Delfosse était Paf. Surnom absent de ce faire-part.

blague de professeurs
 (Commentaire de l’abbé Lombet)

Document 3 : Billets de demande pour rencontrer des professeurs

Pendant l’étude du soir (environ de 17 h à 19 h), les élèves qui souhaitaient rencontrer tel ou tel professeur (ou le supérieur) rédigeaient sur une feuille de bloc-notes un billet invariablement libellé comme suit : « Je désire me rendre chez Monsieur ……. » J’ai pour ma part connu ce système pendant les années 1963-66, dans les salles d’étude dites des « petits » et des « moyens ». Au début de l’étude, on déposait un billet sur le coin du banc, le surveillant les ramassait et les redistribuait, y notant l’heure de départ de l’étude. Le professeur chez qui on se rendait notait, lui, l’heure de la fin de l’entretien.

Cette pause avait plusieurs avantages. Elle nous permettait de nous dégourdir les jambes, nous pouvions demander des explications pour une matière qui n’était pas très bien comprise ou simplement bavarder avec un professeur que l’on appréciait.

Voyez les trois premiers billets, ils datent des années 1930. Le quatrième est plus ancien, puisque l’abbé Pieltin, qui signe l’heure du départ, a été professeur de 1894 à 1929 et que l’abbé Marloye, qui a reçu l’élève, est resté au Séminaire de 1904 à 1911.

La photo qui suit les quatre billets a été prise par l’abbé Lombet au milieu des années 60. Il habitait le pavillon carré au bout du portique, au jardin suspendu. Aujourd’hui le bâtiment menace ruine, à l’époque c’était « un des séjours les plus agréables de la terre », pour reprendre les termes de son occupant. Bel instantané : l’élève, Philippe Douxfils, a encore sa main droite sur la clenche de la porte qu’il vient d’ouvrir et tient dans sa main gauche son « billet de sortie ». Il arbore un large sourire.

Ainsi voici rappelé avec quelques modestes documents un système de communication très simple et qui a duré au moins soixante ans, probablement plus. Il ne devait pas être si mauvais que cela…

billets de demande pour rencontrer des profs - copiebillets de demande... (2)

 

je désire me rendre... Philippe Dourpel 1960

Document 2 : Programme de deux jours de fête (1930)

Pendant longtemps (au moins dans les années 1910-1930) exista au Séminaire la Fête de Monsieur le Supérieur. Il nous en reste des programmes, imprimés par J. Evrard-Thiry à Franière. Nous vous proposons celui de 1930. C’est un feuillet de quatre pages (12,5 x 19,5 cm), dont la page 1 est encadrée par les couleurs nationales. 1930, c’est le centenaire de l’indépendance de la Belgique.

En page 1, la présentation.
En page 4, l’hymne de Floreffe.
Les pages centrales contiennent le programme proprement dit des deux journées de fête – la Fête du Supérieur comportait toujours deux jours, dimanche et lundi, en mai ou en juin. Page 2 : les activités des élèves puis la pièce de théâtre et les intermèdes musicaux.
Page 3 : le programme du dîner.

Très bien. Tout se serait même passé dans le meilleur des mondes si nous n’avions pas gardé les annotations manuscrites du supérieur de l’époque, le chanoine Kaisin, concernant la conduite déplorable des élèves ces deux jours-là.

Nous reproduisons ses remarques après le document officiel. Faites la comparaison, vous serez surpris et amusés…
(Pour visualiser ces documents en plus grand format, il vous suffit de cliquer dessus.)

fête de Monsieur le Supérieur 1930 (1) fête de Monsieur le Supérieur 1930 (2) fête de Monsieur le Supérieur 1930 (3)

La ligne du temps

Ce que vous pourrez trouver sur la ligne du temps

Si vous passez au séminaire dans le « couloir des grandes vitrines » (où sont exposés des instruments de physique, des animaux empaillés, etc.), vous ne manquerez pas de voir la ligne du temps accrochée sur un mur : plus de 10 m. de longueur, reprenant 200 ans d’histoire ! C’est en 2009, dans le cadre de l’exposition du 190e anniversaire de l’école que cette ligne du temps a été réalisée par Jean-Marie Detry et Pierre Lambert.  Elle a été mise à jour en 2020 à l’occasion du 200e anniversaire du séminaire, fêté au cours de l’année scolaire 2019-2020. Pour mémoire, on rappellera que le tableau est divisé horizontalement en une dizaine de bandes.

La bande centrale concerne les élèves avec, année par année, la population scolaire : internes d’abord, puis internes et externes (depuis 1974) et, avec la mixité à partir de 1988, la distinction entre garçons et filles.

Sous ces données statistiques, des informations succinctes sur l’évolution du règlement : heure du lever, retours en famille, etc.

Encadrant les élèves et selon une disposition assez traditionnelle, tout le personnel tel qu’il est repris au début dans les palmarès, plus tard dans un fascicule édité chaque début d’année scolaire.

Une bande pour les professeurs avec deux dates (début et fin d’activité au séminaire). Chaque fois que cela a été possible, une photo accompagne le nom. Sont repris, de façon distincte, les professeurs de la section philosophie (jusqu’en 1967) et ceux des humanités.

Juste au-dessus des professeurs, le personnel de direction traité de la même façon : deux dates et une photo.

Sous la bande consacrée aux élèves, une place est réservée aux surveillants plus tard appelés éducateurs ou éducatrices. Après 1967 s’ajoute le personnel administratif. Puis viendront les membres du P.M.S.

Les religieuses de Champion, le personnel des cuisines, les portiers et les ouvriers n’ont pas été oubliés. Quelquefois avec une photo de groupe.

Plus bas dans le tableau, une bande concerne l’évolution des sections (latin-grec, scientifiques, passage au Rénové, etc.)

Enfin deux bandes plus imagées bordent ce tableau. L’une, au sommet, permet de se rappeler ce qui se passe dans le monde durant ces 200 ans : les grands événements politiques internationaux, les découvertes scientifiques, les courants littéraires et artistiques, la vie de l’Église et la politique belge concernant l’enseignement. L’autre au bas du tableau évoque le séminaire intra muros : transformations architecturales importantes, jubilés, concerts, festivals, avec assez souvent une photo.

Hors tableau et le couronnant, une vingtaine de vues de l’abbaye devenue séminaire au départ de divers documents iconographiques (aquarelles, lithographies, croquis et photos). Mais pour les voir, vous devrez venir au séminaire. Vous y êtes toujours les bienvenus.


Cliquez sur chaque décennie pour la voir en plus grand… Attention, les images sont en haute qualité et le temps de chargement peut être de quelques secondes.

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1981 – 1990

1991 – 2000

2001 – 2010

2011 – 2020

Document 1 : Prospectus de l’établissement (1877-1887)

Le prospectus de l’établissement est un feuillet de 27,5 x 21 cm. Il comporte quatre pages dont seules les deux premières sont imprimées.
Il date de l’époque où le chanoine B. Tagnon était supérieur, c’est-à-dire entre 1877 et 1887… mais aussi des années 1887-1891, quand le chanoine Niclot a succédé au chanoine Tagnon. Voyez sa signature manuscrite, à côté du nom « B. TAGNON », raturé. Il a purement et simplement repris à son compte le prospectus de son prédécesseur.
On ne changeait pas volontiers de règlements en ces temps-là ! Et quand on compare ce prospectus des années 1877 à 1891 au précédent, de 1870 (G. Remacle était supérieur, de 1866 à 1877), on se rend compte qu’il est quasiment le même, au mot près. Seuls ont été ajoutés par le chanoine Tagnon trois paragraphes, à la fin, à propos de l’infirmerie, de la cuisine et de la lingerie. Il faut savoir que les Sœurs de la Providence, de l’Institut de Champion, sont arrivées au Séminaire en 1865. Elles y resteront jusqu’en 1993.

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