Le coffret DVD intitulé “Florete Flores” a été réalisé par Bernard Gillain à l’occasion du 200ème anniversaire du petit séminaire de Floreffe et du 900ème anniversaire de l’abbaye fondée par Saint Norbert en 1121. Il a été projeté pour la première fois le samedi 5 novembre 2022 lors de la grande journée (et soirée) de clôture des festivités du 900ème anniversaire de l’abbaye de Floreffe.
Trois heures et demie de documentaires pour (re)découvrir le séminaire…
Ce coffret est composé de quatre films :
Le funambule de la ligne du temps (25 minutes) : Jean Lombet (rhéto 1952)
Le cri du paon (75 minutes) : adaptation éponyme du roman de Louis Richardeau (rhéto 1964)
Les années de guerre au Petit Séminaire (13 minutes) : Jean Romain (rhéto 1945)
De mémoire d’anciens (93 minutes) : témoignages d’anciens rhétoriciens de 1952 à 1969 comme Jean Bodson, Jean-Marie Lathuy, Jean Misson, Dominique Dumont, Werner De Bus, Jean-Pierre Legros, André Schoofs, Joseph Dewez, Joseph Bodson, Jean-Pierre Rihoux, Jean-Marie Doumont et Jacques Frennet.
Scénario et réalisation Bernard Gillain / Images Bernard Gillain, Jean-Claude Taburiaux, François Paquay / Son Bernard Gillain, Jean-Claude Taburiaux, Marin Gillain / Montage Marin Gillain / Mixage David Gillain / Etalonnage Clair-obscur, Bertrand Leclipteux / Musiques Bernard L’Hoir, Raquel Gigot, Louis Spagna, Régis Chanteclair, Albert Roulive / Messes de Jean Van De Cauter /Post-production Frédéric Decoux / Maquette de la pochette Mona Lisa Gillain
DVD en vente au prix de 25 euros au moulin-brasserie.
Sur cette vidéo de 1992, filmée par Bernard Smet, amusez-vous à reconnaître les professeurs de l’époque et le personnel du Séminaire, accourus très nombreux au Moulin-Brasserie pour fêter le chanoine Louis Dubois, supérieur de l’école depuis 1967, donc depuis 25 ans. (cliquez sur l’image pour accéder à la vidéo)
01-1.39
Les professeurs, avec conjoints et enfants, attendent et discutent, dans la bonne humeur et le brouhaha. La caméra de Bernard Smet va d’un groupe à l’autre, rencontre d’abord Benoît Malcourant, Vincent Boca, Yvan Dieudonné, Pierre Detry, Patrick Noël. « Dans 25 ans, quand on passera la cassette, vous serez contents de vous revoir, quand vous aviez encore des cheveux… Cela aura de la valeur ! », leur dit Bernard.
Vus aussi au début : Robert Henrotte, Dominique Lambert, Jean Lombet, Benoît Debatty, Agnès Gossiaux, Jacques Leclef, Béatrice Collignon, Pol Lahaye, le supérieur, Brigitte Gérard, Attilio Bortolin, Christine Leclercq, Philippe Steinier, le proviseur…
1.40-19.49 (Discours de l’abbé Henrotte, de Jean Lombet, réponse du supérieur.)
Le supérieur termine sur une note humoristique, comme il savait le faire. D’autres notes s’élèvent, de musique celles-là : Arthur Léonard, casquette à longue penne sur la tête (la penne est à l’arrière), dirige l’orchestre « Les pipes crues » (David Goffin, Éric Beaujean, Denis Vellande et Bastien Kindt). (3.00) Il s’adresse à la foule : « S’il y a des fausses notes, il ne faut nullement m’en tenir responsable, l’auteur-compositeur de la musique est un pied-tendre anglais du nom de Henry Purcell. Il y a un refrain : Au Séminaire de Floreffe – Pays de cocagne, terre de vacance. Vous devez chanter avec nous ! » Et, comme l’assistance tarde à le suivre, « S’il vous plaît ! Ça manque de conviction ! Si vous ne chantez pas mieux, vous n’aurez pas à manger ! »
Suite à l’écran pour d’autres surprises. Dans son intégralité, la vidéo dure environ 3 h 30. Nous avons sélectionné ici 19 minutes 49 secondes. Nous aurons donc encore l’occasion d’en mettre en ligne quelques extraits.
Découvrez la chanson (paroles et enregistrement sonore, dans de bonnes conditions) sur l’autre « dernière nouveauté » : un document audio de 8 minutes et le texte « Arthur et les pipes crues ».
L’abbaye de Floreffe a été fondée en 1121. Une exposition fut organisée pour fêter son 850ème anniversaire en … 1973, pour qu’elle coïncide ainsi avec l’année où, en Belgique, les anciennes abbayes furent à l’honneur.
C’est un beau documentaire, de 36’ 14’’, qui met bien en valeur les bâtiments et leur histoire, le présent et le passé. Architecture, sculpture, orfèvrerie figurent en bonne place. Vous apprécierez la qualité des images et des commentaires. Parmi les intervenants, vous reconnaîtrez les abbés Louis Dubois et Jean Lombet.
Merci à Philippe Cambier, ancien élève du Séminaire, de nous avoir fait parvenir ce document.
La scène : la cour verte, autour de la vasque. À la fin de l’année scolaire, à la veille des grandes vacances avait lieu le « chant de l’Au Revoir ». Venant de partout, les élèves accouraient pour former avec leurs professeurs, autour de la vasque, deux ou trois cercles concentriques. Main dans la main, ils formaient une joyeuse chaîne humaine et ils chantaient « Ce n’est qu’un au revoir… ». Puis ils levaient leurs bras pour une ola qui ne portait pas encore ce nom avant de s’égailler dans toutes les directions pour un départ en vacances bien mérité.
Quand se déroulait ce « rondeau final » ? Juste avant de partir en vacances donc. Notez que, à partir de 1956, les grandes vacances commencent au début juillet et se terminent fin août. Jusqu’alors elles débutaient à la mi-juillet et la rentrée se faisait à la mi-septembre. En 1954, par exemple, la distribution des prix eut lieu le 14 juillet et la rentrée le 14 septembre. C’est peut-être de cette année-là que date l’extrait de film.
Nous pouvons dater avec précision la dernière fois où eut lieu le chant de l’Au Revoir : c’était en juin 1962. Jean-Pierre Poncin était en 1ère année de philosophie, il s’en souvient bien. L’année suivante, par contre, l’habitude disparut, probablement parce qu’on profita des travaux de construction du nouveau bâtiment pour couler le béton pour faire la vasque actuelle (qui sera remplie d’eau) et que, dans ces conditions, il n’était pas possible d’approcher de la vasque. Les préparatifs de sa réalisation rendaient en effet difficile son accès. Jean-Pierre se souvient aussi que ce fut le 21 juin 1963 que le béton fut coulé, le jour où le cardinal Montini fut élu pape sous le nom de Paul VI.
La scène : Anvers (l’Escaut, le zoo), une plaine de jeux.
Une fois par an avait lieu l’excursion, pour toutes les années. Les élèves et les professeurs quittaient l’école en car : les professeurs, en soutane (nous sommes en 1958 ou 1959 et presque tous les professeurs sont des prêtres, encore en soutane, le seul laïc qu’on reconnaît ici est M. Marischal), les élèves, pour la plupart en veston et cravate. Et ils peuvent fumer ! Tous ? Je ne sais pas, mais il me semble qu’on en voit, cigarette au bec, qui ne sont pas très grands.
Une destination traditionnelle était la ville d’Anvers, comme ici. Une plaine de jeux à l’aller (ou plutôt au retour, voyez les chapeaux « Flandria » qui coiffent la tête de beaucoup d’élèves), une promenade en bateau Flandria sur l’Escaut et le zoo.
Les professeurs rencontrés ici : M. Marischal, donc, et les abbés Detienne, Henin, Dion, Nélis, Poskin, Dangoisse, Neyt, Delfosse, Dubois.
Quant aux élèves, merci de nous faire parvenir les noms et prénoms de ceux que vous reconnaissez, dans la rubrique « Laissez un commentaire » (+ minute et seconde). Nous serions heureux de pouvoir les identifier à notre tour !
Résumé
Dans une plaine de jeux
00.00 « Tournez, manège ! »
Le tonneau.
00.20 Le vis-à-vis. Abbé Detienne.
00.31 Abbé Delfosse. André Crevits.
Le toboggan.
00.42 Abbés Dion et Henin.
00.54 Barres où se suspendre en avançant.
01.07 Petites voitures.
01.27 Petits bateaux.
Sur l’Escaut, en bateau Flandria
01.38 Élève qui fume.
Abbés Nélis et Poskin.
02.22 M. Marischal, abbés Neyt, Dangoisse et Dubois.
Au zoo
02.52 Girafe, éléphant.
03.12 « Gare au gorille ! »
Voyez également le document écrit 12 qui traite du même sujet (les excursions).
La scène : la salle vitrée. La finale d’un championnat de ping-pong, pendant l’année scolaire 1962-63.
C’est un document fort intéressant. Il permet de reconnaître beaucoup d’élèves (et quelques professeurs), massés autour d’une table de ping-pong. Le Proviseur (l’abbé Ferminne) a promené sa caméra lentement et longtemps (3 minutes 26 secondes) sur les visages des spectateurs, sur lesquels on lit les expressions de joie ou de déception. Il est facile de voir où vont leurs sympathies : les deux finalistes qui s’affrontent sont Jean-François Degand (en 5ème en 62-63) et Émile Lambert (en poésie en 62-63). Un « petit » et un « grand » (un « du cycle inférieur » et un « du cycle supérieur », comme on dirait peut-être aujourd’hui). Donc, suivant son âge, on manifeste sa sympathie pour l’un ou l’autre des protagonistes.
Une grande partie de la communauté est rassemblée ici. En 1963, le Séminaire compte environ 300 élèves et, à en juger par la foule, beaucoup sont présents sur cet extrait de film. Ils partagent un moment de grande intensité, ils communient à un même sentiment : ils font bloc autour d’un des leurs, dans une joyeuse animation. L’adversaire n’est pas un ennemi. On le connaît bien, on connaît bien son « camp ». On se connaît. On partage la même vie et les mêmes valeurs.
Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir à vous replonger dans cette ambiance. Si vous avez été élève en 1962-63, vous reconnaîtrez beaucoup de personnages. Aidez-nous à les identifier ! Beaucoup nous sont connus mais certains prénoms nous échappent et nous avons sûrement commis des erreurs. Faites souvent des « arrêts sur image » et vous aurez la surprise de voir apparaître tel ou tel « ancien », disparu de votre mémoire depuis longtemps.
C’est un festival de têtes et d’attitudes. Bon amusement !
NB : Si vous reconnaissez des personnages non identifiés, si vous avez envie d’apporter votre commentaire, utilisez la rubrique « Laisser un commentaire ».
Résumé Nous livrons cet extrait sans coupure. « Tout est bon ici, il n’y a rien à jeter. »
00.07 Michel Hupet ; Pierre Herman.
00.10 Luc Renard, Jean-Marie Pector.
00.28 Gérard Bernier.
00.30 Alain Lebizay.
00.31 Jean-Marie Martin.
00.34 Jean-Marie Piraux.
00.43 (prénom ?) Legrain.
00.45 Jean-Marie Pector.
00.51 Michel Hupet, Pierre Herman, Louis Richardeau, Hubert Charlier, André Bodson.
00.54 Jean-Pierre Pâris.
00.57 Jean-Pol Straus.
00.58 Jacques Rasschaert, André Charlot.
01.00 Bernard Gillain.
01.01 Camille Dion, André-Marie Jeanmart, Jean-Robert Schmit.
01.04 Guy Béart, Daniel Strulens, André Jacquemart, Marc De Muynck, Jean-Marie Labrassine.
01.05 Pierre Lambert, Guy Béart.
01.09 Arsène Dion.
01.10 Wilfried Fieremans.
01.12 Marc Sohet.
01.13 Pierre Bollet, Michel Sépulchre.
01.17 Yves-Marie Frippiat, Jean Polet.
01.19 André Tasiaux.
01.22 Freddy Gillain, Jean-Pierre Michiels, René Goffaux.
01.44… Joseph Polet, Jean-Marie Marischal, Michel Delire, abbé Dion, Patrick Wanet, Jean-Pierre Lapaille, Michel Warnon, Michel Tirifahy.
01.49 Émile Schaak.
01.51 Abbé Dangoisse, Michel Douhard, Johan Deconinck, François Sadzot, Bernard Cuvellier.
01.58 Paul Pirot, Joseph Borlon, Bernard Rossion, André Crevits.
02.06 Jean Snauwaert, Paul Gérard.
02.08 Thierry Pierard, Michel Toisoul, René Roquet.
02.10 Jacques Bernier.
02.16 Michel Lahaut, Jean-Marie Jaucot.
02.18 Yves Destrée.
02.20 Yves Namur, Jacques Lechat.
02.21 André De Koninck, Jean-Pol Hannard, Alex Furnémont.
02.22 Christian Gruslin, Étienne Vansilliette.
02.30 Robert Materne, Jean-François Golinvaux, José Mathieu.
02.33 Abbé Dubois.
02.39 Étienne Flahaux.
02.51 Christian Pierard.
02.54 Jean-Pierre Poncin.
02.56 Pierre Gérard.
02.57 Camille Focant.
03.00 Pierre Lecomte.
03.07 Louis Petit.
03.09 Josy Petit.
03.11 Adelin Rousseau.
03.14 Gérard Frippiat.
03.23 Roland Themans.
La scène : Pour le commentaire, reportez-vous à celui de la photo 18 (plus précisément, des trois photos de la série 18), mise en ligne, comme cette séquence de cinéma, le 1er avril 2016. Et ce n’est pas un poisson d’avril, même si vous verrez beaucoup d’eau…
Le proviseur, l’abbé Ferminne, avait non seulement filmé mais photographié la scène.
Le résumé ? Il n’y en a pas besoin ici, il suffit de laisser aller les images.
NB : Si vous aimez les débordements en tous genres, voyez aussi les deux cartes postales de la série 17, mises en ligne également le 1er avril 2016. Il s’agit d’inondations mais dans le centre de Floreffe, en 1906.
L’abbé Ferminne n’a pas filmé que des scènes animées, représentant les élèves et le personnel du Séminaire. Il aimait promener sa caméra dans et autour de l’école. Il aimait le Séminaire, tout simplement.
Dans le premier extrait (3.14), la RN90 ne traversait pas encore le village (donc nous sommes avant 1968). La statue de saint Norbert était toujours debout à l’avant du jardin suspendu (donc nous sommes avant 1962).
Le second extrait (0.49, à partir de 3.11) est daté : 1969.
Le résumé
00.00 Au bout de la cour verte, la balustrade qui domine la vallée de la Sambre.
Dans le fond, le jardin suspendu, la galerie toscane et le pavillon carré.
Les tilleuls viennent d’être élagués.
Dans le fond, à gauche, le verger.
00.09 Les vieilles écuries.
00.22 Le Séminaire vu du verger. (… jusque 01.07) 00.24 La toiture de la tour carrée : en cloche, garnie d’une rangée de glands, elle donne au bâtiment une allure un peu chinoise…
00.36 Mmm… les coings dodus et dorés…
00.55 Le colombier et l’étang, qui n’a pas encore été recoupé par le passage de la grand- Route.
01.07 Retour à la galerie toscane.
01.12 Vallée de la Sambre, façade de l’église, cour verte.
C’est encore le pont en bois, soutenu par une pile, au milieu. Il a été construit pendant l’année 1947-48.
01.24 Belle vue en enfilade depuis le grand hall entre les deux études : sur le perron, la balustrade en fer forgé, (à l’étage) à travers la splendide ferronnerie en éventail, le parterre de fleurs et la statue de saint Norbert.
01.51 Cette meule, actuellement placée près du moulin, était un broyeur pour écraser les pommes. On la voit ici dominant la cour verte, au niveau des anciennes écuries. La vinaigrerie était juste à côté (aujourd’hui simple local de passage entre le bâtiment du Proviseur et le bâtiment de la Vigne).
Des anciens élèves se rappellent encore la gelée de coing servie aux repas.
02.04 La galerie toscane et un jeu d’eau dans la fontaine.
02.50 Le parterre de fleurs, qui sera remplacé en 1964 par la vasque remplie d’eau (construit en même temps que le bâtiment Bastin).
(second extrait)
03.11 La vasque et le bâtiment Bastin sont bien visibles.
Nous sommes en 1969 (150ème anniversaire de l’école).
03.18 Les tilleuls se sont bien étoffés depuis l’extrait précédent.
Par contre, le toit en cloche, avec sa garniture de glands, « à la chinoise », est resté le même et attire toujours autant l’œil du cameraman…
03.46 Le verger, toujours, et l’aspect très campagnard du Séminaire.
Nous avons sélectionné environ 4 minutes de la bobine originale.
La scène : le verger.
Sur la colline en face du Séminaire, une grande prairie monte jusque la chapelle Saint-Roch. Autrefois, c’était « le verger », qui n’était pas encore coupé par la RN 90 qui traverse le village depuis 1968. En hiver, c’était le terrain de jeu des élèves du Séminaire : que de parties de traîneau, sur la neige, qui se terminaient parfois … dans le ruisseau, tout en bas !
L’événement Comme d’habitude, le proviseur – l’abbé Ferminne – a regroupé plusieurs films traitant du même sujet.
Les personnages reconnus permettent de dater plus ou moins les scènes.
Sur le premier film (noir et blanc), on distingue l’abbé Raymond Groeteclaes. Il a été surveillant au Séminaire de 1953 à 1956.
Le deuxième film est en couleur. La neige est moins abondante, l’herbe est visible en beaucoup d’endroits. L’année ? Environ 1962 ? Merci de nous aider, si vous reconnaissez des personnages.
Sur le troisième film, également en couleur, on voit apparaître l’abbé André-Marie Bonmariage. Il a été surveillant au Séminaire de 1960 à 1964. Il est ici en clergyman et, si mes souvenirs sont bons, c’est à partir de 1963, suite au concile de Vatican II, que les prêtres ont pu abandonner la soutane.
Le résumé 00.00 Les élèves descendent l’allée du Séminaire, …
00.10 … arrivent au verger.
Remarquer le traîneau en bois porté par un élève sur son épaule. C’était le même modèle pour tous les traîneaux. Ils étaient rudimentaires mais solides, fabriqués par le menuisier du Séminaire.
L’abbé Groeteclaes en discussion avec deux élèves.
00.32 C’est parti !
00.36 Il y a ceux qui vont vite, …
00.40 … ceux qui se mettent à quatre sur un traîneau, …
… ceux qui confondent l’avant et l’arrière, …
00.57 Groupe d’élèves.
01.05 En arrière-plan, maisons du village.
01.10 … ceux qui ne s’arrêtent que dans le ruisseau ou presque…
01.36 Groupe d’élèves.
01.42 Groupe d’élèves. FIN DU 1er FILM
01.49 Bataille de boules de neige.
02.05 Construction d’un igloo ?
02.18 Quelques figures. FIN DU 2e FILM
02.34 L’abbé Bonmariage, …
… quelques chutes dans le ruisseau…
… nécessitent la mise en place de quelques ballots de paille, par précaution.
03.41 Au ralenti, ce n’est pas mal non plus, …
04.46 … et, sans traîneau, seulement accroupis, sur ses chaussures, ça marche aussi !
Nous avons sélectionné environ 5 minutes sur les 25 de la bobine originale.
L’événement Oui, on peut parler d’événement. Depuis 1898, le cloître de l’abbaye était recouvert d’une charpente métallique et d’une grande verrière. De tels types de construction étaient alors fréquents, l’ingénieur français Gustave Eiffel s’en était fait le spécialiste dans les années 1880. Que l’on pense à la tour Eiffel, élevée de 1887 à 1889.
Mais nous sommes en 1972. Le temps a passé et la « salle vitrée » – qui portait bien son nom – a perdu de sa superbe. Comme on peut le lire dans le Bulletin des Anciens de décembre 1973, « Au cours des dernières années, les plus jeunes ont pataugé dans l’eau qui se répandait jusque dans les couloirs de l’église, certains soirs d’orage. On avait beau procéder à de multiples réparations, rien à faire : après bientôt cent ans de bons et loyaux services, le vieux toit rendait l’âme. Il fallait, à nouveau, prendre une décision, moins audacieuse, sans doute, que la première : démolir et remplacer. »
Cette opération fut réalisée par les ouvriers du Séminaire et on ne sait s’il faut plus admirer leur audace ou déplorer l’inconscience de l’entreprise. On a rétrospectivement froid dans le dos quand on les voit évoluer à 10 ou 20 mètres du sol, sans harnais, sans crainte du danger pourtant très réel. Le rédacteur du Bulletin des Anciens pouvait bien écrire pudiquement : « Le personnel du Séminaire, sous la direction de M. Robert Gillain, entreprit, non sans une certaine hardiesse qui fit frémir bien des spectateurs, le démontage des 32 tonnes de la charpente métallique. » On reconnaît même un élève en train de casser les vitres, tout en haut de la verrière ! Je ne sais pas ce que penserait Philippe Rochus, « Monsieur-Sécurité » de l’école aujourd’hui (en 2015), en voyant ces exercices de haute voltige et l’absence totale des conditions de sécurité…
Fallait-il détruire la célèbre verrière ? C’est ce qu’il est dit dans le Bulletin des Anciens, le toit laissait passer l’eau par les vitres cassées et les élèves devaient parfois patauger dans l’eau. Pourtant, en d’autres endroits, certaines charpentes métalliques ont été conservées, avec leurs vitres, par exemple au Séminaire de Bastogne, où la « salle vitrée » a été très bien rénovée en 2007, pour le 200ème anniversaire de l’école. Le résultat est une réussite et c’est le même type de construction qu’à Floreffe.
Quoi qu’il en soit, la salle vitrée de chez nous n’a plus ses vitres mais elle garde son ancien nom, de même que la cour verte n’est plus la prairie où broutaient paisiblement des vaches dans les années 1920 et pourtant la vieille appellation, là aussi, a tenu bon.
Au fait… savez-vous que le « petit Séminaire » de Floreffe ne l’est plus que par le nom ? Il y a belle lurette (depuis 1967 exactement) que les philosophes ont quitté les lieux et que l’école ne forme plus à la prêtrise. À Bastogne non plus, d’ailleurs, mais l’école s’appelle aujourd’hui l’ « INDSé » – abréviation pour « Institut Notre-Dame Séminaire de Bastogne ». « Semen, seminis », la semence, la graine ; allez, gardons les traditions, elles ont du bon, et les graines de la science éclosent toujours dans les jardins suspendus de notre vénérable abbaye…
Le résumé 00.00 Dernière visite de la salle vitrée avant sa destruction. À l’intérieur…
00.57 … à l’extérieur.
01.24 Roger Rousseau (le menuisier) et un élève apportent des panneaux pour protéger le sol.
01.40 Premier travail : casser les vitres.
02.05 Mieux vaut ne pas avoir le vertige…
02.20 Robert Gillain, en cache-poussière. L’autre personne, portant un casque jaune, est Christian Wiame.
02.39 On s’attache comme on peut…
02.57 Oui, vous avez bien vu : c’est un élève, si haut perché.
Si vous le reconnaissez, merci de nous le faire savoir.
03.07 Roger Rousseau, le menuisier.
Les éléments métalliques tombent.
03.55 « Danger, … vous avez dit : « Danger » ? »
04.21 Même l’abbé Duchêne s’en mêle.
04.28 Pluie d’étincelles…
05.02 Timber !
05.08 Des élèves font contrepoids.
Robert Gillain, dans ses œuvres.
05.38 Seul, en haut : Robert Gillain.
06.04 « Ces chênes qu’on abat »… L’abbé Duchêne et le préfet (André Magonet) constatent que la salle vitrée est bien morte.
Nous avons sélectionné environ 7 minutes sur les 32 de la bobine originale.
Vous apprendrez d’autres renseignements sur l’ancienne salle vitrée en allant voir la photo n°13.
En guise de clin d’oeil, sachez qu’il n’y a pas que les Floreffois qui ne souffrent pas de vertige ! Sur la célèbre photo illustrant la construction des buildings à New-York, on voit des ouvriers mangeant tranquillement leur casse-croûte, assis sur une poutrelle métallique, à une hauteur… vertigineuse.
Nul doute que Robert Gillain aurait pu faire de même !