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Carte postale 9 : Fête-Dieu

fête-Dieu

La carte postale a été écrite le 18-10-1908. L’expéditeur est « Amour Masset, Séminaire de Floreffe ». Il écrit à « Monsieur Nicolas Heusghem, chez ses parents, Laneffe ». Cachet d’arrivée : Laneffe. Cachet de départ : Namur station 22.X.08.

La cour verte est encore un grand espace de prairie, qu’on voit à l’avant-plan. Les parterres et les allées seront réalisés beaucoup plus tard.

En haut de l’escalier double qui donne accès au jardin suspendu : le début de la procession, dont se détachent deux enfants de chœur en surplis blanc et camail rouge, qui portent chacun cierge et chandelier ; derrière eux, en surplis blanc, le porte-croix. Seul le zoom permet de les distinguer.

Des oriflammes sont disposées dans ce paysage. Elles sont blanches et bleues – les couleurs de Floreffe, deux au-dessus de l’escalier, deux autres accrochées à la tourelle, deux placées plus haut, d’autres à la façade du portique. À droite, à peu près au milieu de la procession, disons sur le plus petit des trois côtés, en retrait par rapport à la grande oriflamme blanche : un drapeau et deux bannières ; sur l’une, on voit l’image d’un personnage en buste, sur la suivante, visiblement, Notre-Dame de Lourdes.

Au pied de la tourelle, le groupe plus clair qui se détache est formé par des enfants de chœur. Plus à gauche, sous le dais, le prêtre qui porte le Saint-Sacrement, avec ses porteurs, aux quatre coins du dais, surmonté de plumes. Les autres processionnaires sont des élèves. Tous ont un missel en main. Au rez-de-chaussée de la tourelle, la porte est ouverte. C’est sûrement là qu’a été installé le reposoir.

Cette procession de la Fête-Dieu, qui se déroulait à la belle saison (toujours un jeudi, le dixième jour après la Pentecôte), s’est maintenue. Elle était encore en usage dans les années 1946-1952.

L’itinéraire. La procession sortait de l’église par la porte de la façade, longeait l’église par la cour de récréation, passait dans la cour des sœurs (ce qui était exceptionnel, l’accès à la cour des sœurs étant interdit en temps ordinaire) puis rentrait dans la cour verte. Des grandes oriflammes étaient accrochées aux fenêtres. Il y avait un reposoir près du portique. Elle revenait à l’église en longeant la balustrade. Des petites oriflammes étaient plantées dans chaque pilier.

fête-Dieu (2)

Voyez cette autre carte. Elle a été envoyée en 1904. Jusqu’en 1905, sur les cartes postales, on écrivait du côté de l’illustration, l’autre côté étant exclusivement réservé à l’adresse du destinataire et à celle de l’expéditeur. C’est le cas ici, contrairement à la carte précédente.

À l’un ou l’autre détail près, on se croirait le même jour mais regardez bien : sur cette carte-ci, une lanterne est placée au-dessus de l’escalier, elle ne figure pas sur l’autre photo. Sinon, la scène est pratiquement la même, avec les élèves plus âgés qui portent le dais, les enfants de chœur, etc. sauf que, bien sûr, il s’agit ici de l’arrivée au jardin suspendu. Et on n’a pas l’impression du nombre d’élèves comme sur la carte précédente, où la photo a été prise en plongée.

Séquence cinéma 5 : Fête de gymnastique en 1961 (1ère partie)

Voici la cinquième séquence cinéma :

L’événement

« Tous les deux ans, à peu près, une activité exceptionnelle réunissait tous les élèves : la fête de gymnastique. Là, c’était vraiment quelque chose ! Les parents étaient invités, il y avait un monde fou ! Quand j’y pense, il fallait le faire : rassembler tout ce monde, obliger les élèves – tous internes à l’époque – à revenir plus tôt le dimanche pour s’entraîner… ils n’étaient pas toujours contents ! » (Bulletin des Anciens, juillet – décembre 2005, Entretien avec Michel Delire, p. 24.)

Ainsi s’exprimait Michel Delire, professeur d’éducation physique au Séminaire de 1955 à 1989. C’est lui qui était à la manœuvre quand fut mise sur pied la première fête de gymnastique en 1957.

L’extrait que nous vous proposons cette fois est comme d’habitude tiré des films de l’abbé Ferminne, proviseur. Comme il a rassemblé sur la même bobine des séquences de plusieurs fêtes de gymnastique différentes, nous avons essayé de sélectionner des extraits venant de la même fête, par souci d’homogénéité. La fête de gymnastique que nous vous présentons s’est déroulée le 14 mai 1961. Elle a lieu dans la grande cour de récréation, au chevet de l’église. En 1969, lors du 150ème anniversaire de l’école, elle se déroulera dans le village.

Nous avons sélectionné 8 minutes (sur les 27 que dure la bobine) : 4 minutes dans cette séquence, 5 minutes huit secondes la prochaine fois. Ci-dessous, le résumé de la séquence puis le compte rendu donné par le Bulletin des Anciens de novembre 1961. De plus, la photo 9 et le document écrit 5 traitent du même sujet. (pour les voir, cliquez sur les liens !)

Le résumé

0.0 Le drapeau des anciens, porté par un élève (entouré de deux autres), en tête du cortège      d’ouverture.
0.10  Mouvements d’ensemble : présentation de tous les élèves, qui s’avancent au pas  cadencé, sur huit files, et occupent toute la grande cour de récréation.
0.18 Douze porteurs de drapeaux s’avancent lentement à travers les rangs et viennent prendre place aux deux premières rangées.
0.35 Jeux.
Les « petits » doivent se glisser le plus vite possible, à quatre pattes, à l’intérieur de grands sacs de jute ouverts aux deux extrémités, formant un tunnel.
1.08 … assis l’un derrière l’autre, sur deux rangs, ils reçoivent du précédent un ballon qu’ils doivent passer au suivant, en se servant uniquement de leurs jambes.
1.28 … toujours en deux équipes, ils doivent enfiler, le plus vite possible, une paire de godasses, un veston et un chapeau-buse, puis faire demi-tour vers leur équipe et faire endosser leur tenue hétéroclite par le suivant qui à son tour etc.
2.07 … course-relais avec saut d’obstacles – les obstacles à franchir étant … les bancs d’église, qui trouvent ici une utilisation peu ordinaire !
2.28 … course de sacs.
2.51 Saut au-dessus du « boc ».
2.53 Figures diverses, mouvements d’ensemble.
3.08 Escrime.
Cette partie est probablement à rattacher à la fête de gymnastique de mai 1963.
3.38 Traction à la corde.

Le compte rendu (1ère partie) dans le Bulletin des Anciens de novembre 1961

Dimanche 14 mai. Devant sept à huit cents personnes, et conduits par M. Delire, grand maître de la journée, 250 élèves, blouses blanches, culottes noires, défilent sur rangs de huit, au son d’une marche militaire. Puis s’avancent majestueusement, portés par une musique de l’Empire, les échasseurs en costume d’époque, rouges et blancs, et enfin les drapeaux d’anciens comtés et de vieilles villes.

Après le salut aux couleurs nationales, chaque classe présente le résultat des efforts de l’année, des exercices d’une étonnante variété et qui se succèdent sans arrêt.

Les petits, d’abord, égaient l’assistance avec une course de sacs, où les chutes sont toujours bien accueillies par les spectateurs, sinon par les participants eux-mêmes. D’autres exécutent des sauts aux engins et des tractions à la corde.

(Bulletin des Anciens de novembre 1963) Ensuite quelques élèves, et M. Delire lui-même, s’escriment à se pourfendre suivant les règles d’un art savamment étudié.

Dans la prochaine séquence, vous aurez l’occasion de voir des acrobaties à vélo, des combats d’échasseurs, une pyramide, …

Photo 9 : Fête de gymnastique 1961

Les fêtes de gymnastique se déroulaient environ tous les deux ans. Nous avons gardé dans nos archives la trace de celles qui se sont passées en 1957 (30 mai), 1959 (mai), 1961 (14 mai), 1963 (mai), 1967 – ou 66 ? – (21 mai), 1969.

Y en a-t-il eu une en 1965 ? en 1971 ? Merci de nous éclairer si vous connaissez la réponse à ces questions !

Les deux photos ci-dessous montrent la fête de gymnastique de 1961. Elles sont déjà en couleur.
Sur la première : les porte-drapeaux occupent les deux premiers rangs. Derrière eux : les échasseurs, en rouge et blanc, traversent les rangs des élèves, en blouses blanches et culottes noires.
Sur la seconde : « (…) c’est le célèbre jeu des drapeaux, présenté grâce à l’amabilité de M. Félix Rousseau, archiviste de la ville de Namur, qui a accepté de fournir costumes et tenues d’époque, et a fait l’honneur au Séminaire de rehausser la fête de sa présence. » (extrait du compte rendu du Bulletin des Anciens de novembre 1961)

Cliquez sur la séquence cinéma 5 et sur le document écrit 5, ils traitent du même sujet.

fête de gym 1961 (1) fête de gym 1961 (2)

Document 5 : Fêtes de gymnastique 1959 et 1961

Depuis 1957 jusqu’au début des années 1970 (1971 ?) fut organisée au Séminaire une « fête de gymnastique ». Michel Delire, le professeur d’éducation physique, en fut l’organisateur et la cheville ouvrière.

Les parents étaient conviés à cette activité extraordinaire, qui avait lieu environ tous les deux ans. Ils recevaient une invitation, reprenant le programme.

Nous en avons conservé deux, l’un de 1959, l’autre de 1961. Ce sont deux feuillets pliés en deux (donc de 4 pages), de dimensions réduites (24 x 15,5 cm pour celui de 1959 ; 30 x 11 cm pour celui de 1961). La disposition est la même pour les deux.

En page 1, la présentation.
En page 4, l’annonce d’un prochain spectacle de théâtre. À la Salle des Fêtes (« Le Roman de Renart ») ou en plein air (« La tentation de saint Antoine »). Le réalisateur était l’abbé Detienne, les acteurs ses élèves de 4ème. Grands succès, grands souvenirs…
En page 2, une information, une citation.
En page 3, le programme proprement dit.

Si vous voulez voir la fête de gymnastique de 1961, cliquez sur la séquence cinéma 5 et sur la photo 9.

(5) fêtes de gymnastique (1) - copie

(5) fêtes de gymnastique (2) - copie

 

 

(5) fêtes de gymnastique (3)(5) fêtes de gymnastique (4)

 

 

 

 

 

 

 

Carte postale 8 : La salle des fêtes

salle des fêtes

La salle des fêtes, en 1904 (date d’expédition de la carte postale). Plus tard elle devint un dortoir, avant de redevenir une salle de spectacles. En 1985, des chambres y furent aménagées pour les élèves internes (garçons d’abord – la mixité ne débutant qu’en 1988 ; l’internat pour les filles s’ouvrit en septembre 2000). La salle des fêtes est occupée aujourd’hui par l’internat des filles.

Que de pièces de théâtre ont été jouées en ce lieu ! Que de remises solennelles des prix, accompagnées d’intermèdes musicaux, s’y sont déroulées ! Scène et coulisses occupent la travée du fond, au sud. La scène est décorée de fausses tentures. On entre dans les coulisses par deux portes latérales, à gauche et à droite. Deux grandes caryatides s’élèvent de chaque côté, à l’avant de la scène. Une tête existe encore, elle veille aujourd’hui sur l’atelier de menuiserie, placée dans un oculus au-dessus d’une porte intérieure. Un piano se trouve à côté du petit escalier qui donne accès à la scène.

En 1904, cette très grande salle – l’ancienne bibliothèque, à l’époque des religieux – était chauffée par le seul poêle-colonne, que l’on voit à l’avant-plan, à gauche. Le chauffage central à vapeur était pourtant installé depuis 1902, nous le savons par le compte rendu de l’Assemblée Générale de l’Association des Anciens du 12 novembre 1902 : « Le chauffage à vapeur à basse pression est installé dans les quartiers des études, des classes, des parloirs et des infirmeries ; il fonctionne depuis quelques jours déjà. » Mais il n’était pas généralisé à tous les endroits du Séminaire : il n’arrivait pas encore à la salle des fêtes. La chaudière se trouvait sous la salle d’étude. Les radiateurs étaient en fonte.

La carte est signée « Oscar Kaisin ». Elle est adressée à

« Mademoiselle Marie Collignon,

charmante personne !

Boulevard extér. de Tirlemont 2

Louvain »

Une rue de Floreffe porte le nom d’Oscar Kaisin. Est-ce l’expéditeur de la carte postale ? Trois Oscar se sont succédé dans la famille Kaisin : le premier (père de plusieurs enfants, dont Paul Kaisin, qui sera supérieur de 1930 à 1948) était pharmacien à Floreffe en 1911. Nous connaissons la date de son mariage (1850) et celle de sa mort (1915). Nous savons qu’il fut bourgmestre de Floreffe. Vu l’année d’envoi de la carte postale (1904), l’expéditeur est plutôt le deuxième Oscar, fils du premier, médecin et fondateur de la clinique Sainte-Élisabeth à Uccle. À moins qu’il ne s’agisse du troisième ?…

Albert Kaisin, médecin lui aussi, cousin des précédents, fonda la clinique orthopédique de Floreffe, transformée ensuite en maison de repos, aujourd’hui résidence service « Les Hêtres de Florès ». Il fut aussi médecin pour le Séminaire, il l’était encore à la fin des années 1940. Une anecdote à son sujet. Le Dr Kaisin rend visite à un petit élève, à l’infirmerie. L’abbé Dejardin l’accompagne. Question du Dr Kaisin, déjà âgé, au petit malade : « Ressentez-vous une accentuation de la douleur lorsque j’exerce une pression sur la paroi de l’abdomen ? » L’abbé Dejardin traduit pour l’élève, interloqué : « Est-ce que ça fait plus mal quand le docteur pousse sur ton ventre ? »… L’anecdote est rapportée par l’abbé Lombet, qui la tient de l’abbé Dejardin.

Document 4 : Blague de professeurs

IL Y A SOIXANTE ANS…

Ce faire-part était conforme dans son apparence à tous les faire-part de décès de l’époque. La grande feuille à bordure noire se repliait pour former enveloppe. La typographie n’avait rien d’insolite. Le document a sûrement été réalisé par l’imprimeur Dache à Floreffe.

Mais c’est un faux faire-part, (il ne donne pas la date du décès). En dehors du réfectoire des professeurs où il a été affiché, il n’est parvenu qu’à quelques amis de longue date.

Les auteurs
 : comme bien des manuels scolaires de l’époque, une réunion de professeurs. Ses collègues. Peut-être Jean Van de Cauter, André Henin, Jacques Detienne…

Ludovic DEL FOSSE et de WALHAIN, c’est l’abbé Louis Delfosse qui a encore vécu de longues années après le voyage unique qu’il avait fait au Maroc en 1955. Sa famille originaire de Walhain y avait possédé des terres.

Ecuyer (4 C.V.) Les 4 C.V. portaient alors sur un bandeau tricolore : Cette voiture a procuré X heures de travail à un ouvrier belge et à sa famille. Les professeurs commençaient à passer du vélomoteur à la voiture.

Les ESCAPHANDRES. Un groupe d’anciens scouts salzinnois qui se réunissaient chez l’abbé pour jouer aux cartes, au chasse-cœur. Ils commençaient par écouter La Marche des Escaphandres, un disque de Bac et Laverne. (Orthographe incertaine, ces humoristes alors populaires ont disparu des dictionnaires.)

Protecteur de La CITE. Ce quotidien a commencé à paraître au début des années cinquante. Il était proche du Mouvement Ouvrier Chrétien. Je sais que l’abbé Pigneur et l’abbé Delfosse s’y sont abonnés. Parmi les élèves, je l’ai entendu qualifié de « encore pire que Le Peuple ». La Libre Belgique était alors majoritaire.

Titulaires de la chaire de SYNTAXE. La classe dite alors Troisième s’était appelée anciennement syntaxe, elle précédait la poésie et la rhétorique.

Vicaire de SAINT FREDEGAND. Il était et il est resté longtemps vicaire dominical de la paroisse de ce nom à Moustier-sur-Sambre.

LE COURS DES DROLES. Parmi les prêtres qui ont été ordonnés à Namur en même temps que l’abbé Delfosse il y avait des personnalités marquées, atypiques. Ils ont été qualifiés de « cours des drôles » et certains le revendiquaient parfois avec humour. Jean Van de Cauter avait été leur condisciple. Ils furent cinq à Floreffe avec Louis Delfosse, Hector Pigneur, Fernand Poskin et plus tard Victor Jacques.

Le BAR…out, allusion à un ancien surnom de l’abbé.

RAS TA FARI, le Ras, chef éthiopien, surnom donné à l’abbé au temps de la guerre de Mussolini en Abyssinie. Celui des surnoms qui a survécu est de trois lettres avec un a au centre. Mystère des surnoms. Pour ses élèves l’abbé Delfosse était Paf. Surnom absent de ce faire-part.

blague de professeurs
 (Commentaire de l’abbé Lombet)

Séquence cinéma 4 : Compétitions interscolaires – cross en 1970

Voici notre quatrième séquence cinéma :

(vous pouvez également la visionner ici)

L’événement

Dans les années 1960 et 70, le sport avait la part belle au Séminaire et il le doit en grande partie à Michel DELIRE, professeur d’éducation physique à l’école. Celui-ci inscrivait notre école aux championnats interscolaires dans différentes disciplines sportives, notamment le football et l’athlétisme.

L’extrait suivant est à dater environ de l’année scolaire 1969-70. La scène se passe… je ne sais pas où. Peut-être dans la campagne proche du Séminaire ? À en juger par le nombre de professeurs de notre école que l’on reconnaît et qui participent à l’organisation des différentes courses, ce pourrait être le Séminaire qui recevait ce jour-là les écoles participantes.

On distingue plusieurs départs, plusieurs catégories d’âge.

Ce serait sympathique si vous pouviez nous aider à reconnaître les participants et les lieux, nous livrer des informations sur cette séquence cinéma. N’oubliez pas de minuter vos informations. Merci d’utiliser la rubrique ci-dessous (« Laisser un commentaire »).

Le résumé

0.0 Les petits, en course.
0.12 Un départ. Les élèves ici sont plus grands.
0.21 Clément Kinet.
0.27 Jean-Noël Jeannier.
0.33 Pol Jeanty.
0.40 Philippe Cuvellier.
0.45 Claude Fleury.
0.49 Clément Kinet, puis Jean-Noël Jeannier.
Ils empilent sur une pique les dossards des participants. Pour s’assurer qu’ils ont tous couru ?
1.05 Pol Jeanty, cigarette au bec.
1.12 Michel Delire et Isabelle (son épouse) ; … et peut-être le petit Jean-Michel, que Isabelle tient par la main ?
1.22 Un départ va être donné.
1.27 Claude Cornet, entouré d’élèves, enfonce un piquet/fanion aux couleurs du drapeau Belge.
1.41 Ils sont partis.
1.50 xxxxx est en tête… il a une belle foulée !
2.07 … il est félicité à l’arrivée par Michel Delire ?
2.15 Christian Gruslin accompagne un autre participant. ( ?)
2.27 Un autre départ (des grands élèves).
2.44 Marc Sohet et Christian Gruslin.
2.52 Marc Sohet, en pleine action.
2.59 Michel Delire donne ses instructions.
3.14 Feu !
3.22 Marc Sohet est bien placé…
3.26 Jean Lombet parmi les spectateurs.
3.28 FIN.

Photo 8 : Tour de France 1965

Tour de France 1965 (1)

Mais qu’attendent donc ces élèves, massés en bordure de la route qui va du pied du Séminaire au village de Sart-Saint-Laurent ?

Rien moins que le passage du Tour de France à Floreffe, en 1965 !

À l’avant-plan, vous pouvez reconnaître, de gauche à droite : Michel Focant, Étienne Flahaux, x, x, René Delobbe, x, x, Ferdinand Desneux, Michel Clément, Max Feron, Yvan Andrianne, Philippe Thirion, x, x, Christian Paulus, Jean-François Marchal, Jean-Pol Straus.

Sur le talus, assis, l’abbé Lombet. Debout, sur la droite, Jean Ghyse, André De Koninck, Christian Marchal.

Les visières et couvre-chefs ont certainement été distribuées par la caravane publicitaire.

Tour de France 1965 (2)

Chance ! Le photographe (l’abbé Ferminne, proviseur) a pu prendre en photo le maillot jaune qui n’est autre que Rik Van Looy, la grande vedette belge de l’époque. Il courait pour l’équipe « Solo Supéria » et il venait de remporter la première étape à Liège, le 22 juin 1965. Ici, c’est la deuxième étape, qui menait les coureurs à Roubaix.

J’étais moi aussi dans les spectateurs (j’étais en 5ème latine, comme la plupart des élèves sur les deux photos) et je me souviens encore de l’onde sonore qui se propageait, au fur et à mesure de l’approche du peloton : « VAN LOOY ! VAN LOOY ! », scandait la foule massée pour regarder passer, un bref instant, les « forçats de la route ».

Cette année-là allait voir la révélation d’un champion. À la surprise générale, c’est un jeune Italien inconnu du grand public qui l’emporta à Paris – Felice Gimondi.

Sur le bord de la route, à côté du marchand de friskos, très reconnaissable, j’ai identifié Jean-Pol Hannard et, plus loin, Michel Douhard.

Si vous reconnaissez d’autres personnages, si vous avez d’autres infos à donner sur ces photos, merci de nous les faire parvenir en utilisant la rubrique ci-dessous « Laisser un commentaire ».

Carte postale 7 : Réfectoire

réfectoire

Cette carte a été expédiée en 1905. Elle représente le réfectoire du Séminaire de Floreffe. C’est un cliché de l’abbé Motus.

A gauche, adossée aux fenêtres, l’ancienne chaire de lecture. Sur sa porte, invisibles sur la photo, les armoiries de l’abbé de Séveri (1641-1662) et sa devise BENIGNA SEVERITATE (« avec une sévérité bienveillante »).

Du XVIIe siècle aussi, les bancs primitifs, en chêne, des religieux.

Au-dessus de la chaire, le Christ en croix (XVIIe-XVIIIe s.) orne aujourd’hui le mur opposé, là où on voit, sur la carte postale, un grand tableau. Celui-ci a changé de place mais est toujours au Séminaire. Il se trouve maintenant au-dessus de l’escalier de pierre menant aux (ex-)dortoirs et il représente saint Norbert en pleine gloire. Il tient en main un rameau d’olivier et porte le vêtement blanc des Prémontrés. C’est (encore !) un tableau du XVIIe siècle, attribué au peintre Nicolaï, élève de Rubens.

Remarquez les carafes d’eau et de bière sur les tables. Ce que vous n’apercevez pas sur cette reproduction, par contre, c’est le monte-charge qui a longtemps occupé le milieu du mur du fond et que beaucoup d’anciens ont bien connu. Et pour cause : il n’existait pas encore en 1905 et tout – la vaisselle et les plats – était apporté à la main de la cuisine.

Le grand tuyau aérien qui coupe la travée centrale aboutissait à un poêle, dissimulé ici derrière une colonne. Ainsi, dans les anciennes écoles, un poêle trônait au milieu de la salle de classe, évacuant les fumées à l’extérieur par une longue buse, qui contribuait aussi à diffuser de la chaleur. Le chauffage central à vapeur était installé depuis 1902, à l’époque du chanoine Robeaux, mais il était utilisé pour les études, les classes, les infirmeries et les parloirs. Il est donc normal qu’un « poêle-colonne » serve à chauffer le réfectoire en 1905. Sur une autre carte postale de la même époque (1904), nous voyons ce modèle de « poêle-colonne » fonctionner dans la salle des fêtes du Séminaire. Vous verrez cette carte postale dans quinze jours.

Regardez encore un peu en l’air. L’éclairage est fourni par des grosses ampoules électriques. En agrandissant la photo, on distingue même le fil torsadé et la base de l’ampoule qui a un petit relief. On peut lire dans le compte rendu de l’Assemblée Générale de l’Association des Anciens du 12 novembre 1902 : « L’éclairage électrique de tout l’établissement vient d’être entrepris ; la mise en marche aura lieu dans une quinzaine de jours. Les cours, la salle des récréations, la salle des fêtes, les salles d’études et l’église seront éclairées par des lampes à arc. » Peu de temps après, ce sera au tour du réfectoire d’être équipé de l’éclairage électrique.

Photo 7 : Cent jours 1986

Leclercq (100jours 7)

Cent jours avant la fin de l’année, les rhétos commencent à décompter les jours restants. C’est devenu une tradition dans beaucoup d’écoles, c’est l’occasion de festivités animées.

Ici, la rhéto 1986. Les salles de jeux de rhéto étaient alors très haut perchées, un vrai nid d’aigle : au dernier étage de la bibliothèque, l’imposant bâtiment qui surplombe le village.

On reconnaît : Olivier Simon, Olivier Pierson, Olivier Hecq, Thierry Masson, Jean-François Belot, Philippe Lesne, Marc Potier, Christophe Fosseur, Dominique Magonet, Xavier Longrée, Philippe Binon, Denis Mikolajczak, Emmanuel Hermand, Pierre Baes, Laurent Albert et Benoît Collart. Quatre professeurs sont présents sur la photo : Jacques Leclef, André Foguenne, Yves Collart, Patrice Renaut.

Si vous reconnaissez d’autres personnes (vous-même ?), n’hésitez pas à nous le signaler. Vous pouvez utiliser la place réservée à vos commentaires ci-dessous ou nous écrire archisef@semflo.be

 Photo communiquée par Jean-Marie Leclercq.