Archives de catégorie : Les archives

Photo 3 : Elèves descendant l’escalier d’honneur 1949

elèves dans escalier des classes

Voici une scène que vous ne pouvez plus voir maintenant, en 2015 : des élèves, portant en main des livres, descendant le grand escalier d’honneur. Et pour cause, ce magnifique escalier à deux volées (au départ) et muni d’une rampe en fer forgé très ouvragée est aujourd’hui en réparation. L’accès est interdit.

La photo a été prise en 1949. Les élèves ont eu cours avec l’abbé Noël, que l’on distingue en haut de l’escalier, et descendent à l’étude pour y déposer leurs livres. L’abbé Noël (« Capi » était son surnom) a été professeur au Séminaire de 1912 à 1953. Il a été longtemps titulaire de la classe de IIIème.

En fait, ce cliché était destiné à illustrer un prospectus de présentation de l’école. Habituellement ce n’était pas le professeur mais le préfet qui se tenait en haut de l’escalier, au milieu de la balustrade. Le professeur, lui, descendait avec ses élèves.

Noms des élèves reconnus : x BAUDINE, Baudouin CAPPE, x CORNIL, René DELEU ( ?), Louis FISSE, x GILMAR, Guy KAISIN, Luc LAMOLINE, x LOMBA, Jean-Marie MOTTE, Luc PETIT, Guy RIHOUX, Pierre VAN CASTER.

Si vous reconnaissez d’autres personnages (vous-même ?), n’hésitez pas à nous le signaler. Vous pouvez utiliser la place réservée à vos commentaires ci-dessous ou nous écrire archisef@semflo.be

 

Carte postale 3 : Sambre et chemin de halage

Sambre et chemin de halage

Sur cette carte postale, le tracé de la Sambre n’a pas encore été rectifié : nous sommes ici au bord de ce qui est maintenant la vieille Sambre.
Le chemin de halage porte bien son nom (« Chemin emprunté par les personnes, les animaux, les machines qui halent un bateau le long d’un cours d’eau, d’un canal », nous dit le dictionnaire Larousse de 1963) : on distingue le câble reliant le cheval au mât élevé du chaland* qu’il tire – ou qu’il « hale ». Si vous regardez attentivement, vous verrez même que le câble est détendu, ce qui signifie que le cheval est à l’arrêt. Oui, on fait la photo, il y a donc un temps d’arrêt.
C’est un bel instantané. On distingue plusieurs pêcheurs sur la berge, un promeneur.
Au pied de l’église paroissiale, la partie basse du cimetière n’est pas encore aménagée et on voit la pente herbeuse qui va jusqu’au mur d’enceinte du cimetière. En contrebas de cet espace, à côté de la maison habitée aujourd’hui par le docteur Dubois, on voit nettement une maison au pignon blanc tourné vers la Sambre et au toit en croupette, aujourd’hui démolie. Elle occupait l’emplacement actuel du garage du docteur Dubois. Cette maison figure sur un dessin de Jan de Beyer, d’environ 1740, conservé au musée de Croix à Namur. Voyez la reproduction ci-dessous.
Un essai de datation : le cachet de la poste indique l’année 1924.

* Chaland : « Bateau non ponté, à fond plat, destiné au transport des marchandises sur les rivières et les canaux. » (Larousse de 1963, toujours…)

de Beyer

 

Photo 2 : Une équipe de football (Bruxelles 1964)

football Bruxelles 1964

Debout, de gauche à droite : Joseph Borlon, Christian Gruslin, Jean-Marc André, Jean-Pierre Lapaille, Michel Vansilliette, Alain Lebizay, Étienne Vansilliette, Jean Étienne, François Sadzot.

Accroupis, de gauche à droite : Philippe Minette, Bernard Gilis, Louis Petit, Gabin Mangelesi, André Bertrand, Bruno Moussoux, Michel Ferminne.

« Après quelques mercredis d’entraînements intensifs (au terrain en bord de Sambre) sous la houlette de Michel Delire, nous nous sommes rendus un mercredi au stade Fallon, à Woluwé-Saint-Lambert, pour y disputer le tournoi du fair-play.

Michel Delire et quelques professeurs ont officié comme chauffeurs de taxis.

Bien que Gabin Mangelesi ait eu le but au bout du pied, nous avons été défaits 1-0 mais nous avons été cités au mérite du fair-play. »

         (Bernard Gilis)

 « Il s’agit du tournoi du fair-play (des équipes de minimes), au stade Fallon, à Woluwé-Saint-Lambert. Là évoluait habituellement le Racing White, club de division I à l’époque. Nous avions fait le trajet dans quelques voitures – celles de Michel Delire, du proviseur et de quelques parents, je suppose. Je me rappelle que les parents Vansilliette étaient présents.

Le seul but que nous avons encaissé l’a été à cause… du vent ! Michel Vansilliette (un costaud) a envoyé un tir puissant dans les nuages, le ballon a été dévié par le vent et s’est retrouvé finalement dans notre but ! »

                                                                                                                        (Jean Étienne)  

Carte postale 2 : Moulin et cour

moulin et cour

 Le chariot servait probablement à transporter les tonneaux de bière. (Nous sommes dans la cour de la ferme, en face du moulin)

Aujourd’hui disparus : l’appentis dans le prolongement du moulin et la serre.

Celle-ci, que l’on peut voir sur la carte postale précédente en l’agrandissant, est bien visible ici. Nous commentions ainsi : «Au pied de l’ancienne bibliothèque, au niveau du faîte de la toiture du moulin, se détache une construction en forme de parallélépipède, avec une toiture à deux pans. (…) Il s’agit d’une serre. Avant la serre, le couronnement de ce petit édifice était semblable à celui des autres tourelles. » (Voyez le commentaire d’il y a 15 jours)

La carte postale a été envoyée en 1912.

Séquence cinéma 1 : Match de foot entre élèves et professeurs en 1971

Tous les mois, vous aurez droit à un extrait d’un film réalisé par l’abbé Ferminne, le dernier proviseur. Ses bobines 8 et Super 8 ont été numérisées en 2007.

Voici la première vidéo que nous vous proposons : un match de foot entre élèves et professeurs en 1971. (cliquer sur le lien ci-dessous)

https://www.youtube.com/watch?v=3iTBOGRaYKw

La scène : la cour de récréation.

L’événement

À l’occasion du carême avaient lieu différentes activités. Une des plus populaires : les matchs de football qui opposaient des équipes d’élèves et une de professeurs. Ici, il s’agit de la finale, qui voit s’affronter l’équipe des profs et celle des 3e et 2e (ancienne appellation ; on dirait aujourd’hui 4e et 5e).

Le résumé

1ère partie (jusque 1’22) : le match. On reconnaît parmi les joueurs, pour les élèves, Roger Pattyn, Célestin Hastir, Michel Lecomte (goal), Gabriel de Moriamé, Noël Charlier ; pour les professeurs, Francis Prignon, André Magonnet, Jacques Hanse, Henri Bille (goal), Michel Delire, Jean-Noël Jeannier.
L’arbitre : Christian Ghesquière.
Auteurs des goals : Célestin Hastir et André Magonnet.
Parmi les spectateurs (élèves) : Jean-Marc Tasseroul, Pierre Tasiaux, Fernand Harzimont, Jean-Luc Bastien, Omer Laloux, un des jumeaux Mauclet, Pierre Lissoir, Bernard Van Vynckt, Étienne Ernoux, Serge Bayens, Francis Bridoux, Patrick Denis, Charles Dereppe, Jean Dombasi, Étienne Montfort, Pierre Kinif ; (profs) : Daniel Demaude, Jean-Marie Detry, Michel Warnon, Clément Kinet, Claude Cornet, Michel Cruquenaire, Louis Dubois (le supérieur).

2ème partie (de 1’22 à 3’07) : les tirs au but. La partie s’étant terminée sur un match nul, il fallut recourir aux tirs au but. Suspense insoutenable… puisque deux salves furent nécessaires pour départager les adversaires ! Qui sortira donc vainqueur ? Entre les poteaux – ou plutôt, ici, entre les arbres –, Michel Lecomte et Henri Bille prendront place tour à tour, n’oubliant pas à chaque fois d’échanger la casquette, emblème du gardien de but. « Michel Lecomte…comme le présentateur des sports à la télévision ? » Bien vu ! Vous voyez, il présentait déjà de solides aptitudes pour exercer son futur métier…

3ème partie (de 3’07 à 4’18) : la « 3ème mi-temps » ; les profs boivent une bière dans le bureau du préfet.
Quels profs ? En plus de ceux cités plus haut, vous reconnaîtrez Joseph Lecomte, Jean-Marie Marischal, Jacques Leclef – et Edgar Auspert, qui venait donner des cours de judo.

4ème partie (à partir de 4’18) : élèves et professeurs vont en classe.
On reconnaît parmi les élèves Étienne Bossrez, Pascal Huicq, Vincent Demanet, Éric Allegaerts, Étienne Barbier, Patrick Glesner, Stéphane Palate, Denis Lambert, Léonard Guillaume, les frères Mauclet, Edmond Floymont ; les professeurs qui accompagnent les élèves sont Francis Prignon, André Férard, Jean-Marie Thomas et Christian Ghesquière.

Si vous reconnaissez d’autres personnes, n’hésitez pas à nous les signaler, en précisant dans quelle partie du film elles apparaissent. Vous nous aiderez ainsi à compléter nos archives.
Écrivez-nous à l’adresse suivante : archisef@semflo.be


Le lundi 17 novembre 2014,  l’émission  La Tribune (“La deux”, télé, RTBF) a mis à l’honneur le Séminaire et ses apprentis footballeurs.
Pour ceux qui l’ont raté, visionnez le petit passage “clin d’oeil” de l’émission en cliquant ici !


En commentaire, vous trouverez notamment un petit texte que nous avons reçu de Danny Bille, ancien de la rhéto 1979 (et président du Pouvoir Organisateur de l’école).
Si vous aussi, vous désirez nous faire part de vos impressions, n’hésitez pas à nous laisser un petit message !

 

La ligne du temps

Ce que vous pourrez trouver sur la ligne du temps

Si vous passez au séminaire dans le « couloir des grandes vitrines » (où sont exposés des instruments de physique, des animaux empaillés, etc.), vous ne manquerez pas de voir la ligne du temps accrochée sur un mur : plus de 10 m. de longueur, reprenant 200 ans d’histoire ! C’est en 2009, dans le cadre de l’exposition du 190e anniversaire de l’école que cette ligne du temps a été réalisée par Jean-Marie Detry et Pierre Lambert.  Elle a été mise à jour en 2020 à l’occasion du 200e anniversaire du séminaire, fêté au cours de l’année scolaire 2019-2020. Pour mémoire, on rappellera que le tableau est divisé horizontalement en une dizaine de bandes.

La bande centrale concerne les élèves avec, année par année, la population scolaire : internes d’abord, puis internes et externes (depuis 1974) et, avec la mixité à partir de 1988, la distinction entre garçons et filles.

Sous ces données statistiques, des informations succinctes sur l’évolution du règlement : heure du lever, retours en famille, etc.

Encadrant les élèves et selon une disposition assez traditionnelle, tout le personnel tel qu’il est repris au début dans les palmarès, plus tard dans un fascicule édité chaque début d’année scolaire.

Une bande pour les professeurs avec deux dates (début et fin d’activité au séminaire). Chaque fois que cela a été possible, une photo accompagne le nom. Sont repris, de façon distincte, les professeurs de la section philosophie (jusqu’en 1967) et ceux des humanités.

Juste au-dessus des professeurs, le personnel de direction traité de la même façon : deux dates et une photo.

Sous la bande consacrée aux élèves, une place est réservée aux surveillants plus tard appelés éducateurs ou éducatrices. Après 1967 s’ajoute le personnel administratif. Puis viendront les membres du P.M.S.

Les religieuses de Champion, le personnel des cuisines, les portiers et les ouvriers n’ont pas été oubliés. Quelquefois avec une photo de groupe.

Plus bas dans le tableau, une bande concerne l’évolution des sections (latin-grec, scientifiques, passage au Rénové, etc.)

Enfin deux bandes plus imagées bordent ce tableau. L’une, au sommet, permet de se rappeler ce qui se passe dans le monde durant ces 200 ans : les grands événements politiques internationaux, les découvertes scientifiques, les courants littéraires et artistiques, la vie de l’Église et la politique belge concernant l’enseignement. L’autre au bas du tableau évoque le séminaire intra muros : transformations architecturales importantes, jubilés, concerts, festivals, avec assez souvent une photo.

Hors tableau et le couronnant, une vingtaine de vues de l’abbaye devenue séminaire au départ de divers documents iconographiques (aquarelles, lithographies, croquis et photos). Mais pour les voir, vous devrez venir au séminaire. Vous y êtes toujours les bienvenus.


Cliquez sur chaque décennie pour la voir en plus grand… Attention, les images sont en haute qualité et le temps de chargement peut être de quelques secondes.

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1981 – 1990

1991 – 2000

2001 – 2010

2011 – 2020

Document 1 : Prospectus de l’établissement (1877-1887)

Le prospectus de l’établissement est un feuillet de 27,5 x 21 cm. Il comporte quatre pages dont seules les deux premières sont imprimées.
Il date de l’époque où le chanoine B. Tagnon était supérieur, c’est-à-dire entre 1877 et 1887… mais aussi des années 1887-1891, quand le chanoine Niclot a succédé au chanoine Tagnon. Voyez sa signature manuscrite, à côté du nom « B. TAGNON », raturé. Il a purement et simplement repris à son compte le prospectus de son prédécesseur.
On ne changeait pas volontiers de règlements en ces temps-là ! Et quand on compare ce prospectus des années 1877 à 1891 au précédent, de 1870 (G. Remacle était supérieur, de 1866 à 1877), on se rend compte qu’il est quasiment le même, au mot près. Seuls ont été ajoutés par le chanoine Tagnon trois paragraphes, à la fin, à propos de l’infirmerie, de la cuisine et de la lingerie. Il faut savoir que les Sœurs de la Providence, de l’Institut de Champion, sont arrivées au Séminaire en 1865. Elles y resteront jusqu’en 1993.

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Photo 1 : Corps professoral en 1958

En 1958, les professeurs étaient moins nombreux qu’aujourd’hui : 23 sur la photo, parmi lesquels les « surveillants » et le « supérieur ». Aujourd’hui, le carnet d’adresses recense 99 enseignants et 16 éducateurs, auxquels il faut ajouter la direction, l’économat, l’administration, le PMS. Nombre d’élèves en octobre 2014 : 1 082.

En 1958, on comptait 20 prêtres (encore en soutane) pour 3 laïcs. Le nombre d’élèves s’élevait à 275.

corps professoral 1958

Sur la photo, de gauche à droite, à la 1ère rangée : l’abbé Sottiaux, l’abbé Delfosse, M. Bontemps, l’abbé Dejardin, le chanoine Jacques (supérieur), l’abbé Woitrin, l’abbé Nélis, l’abbé Neyt, l’abbé Pirlet ; à la 2ème rangée : l’abbé Ferminne, M. Van de Cauter, l’abbé Henin, l’abbé Dion, l’abbé Léonard, l’abbé Pigneur, l’abbé Pirlot, l’abbé Poskin, l’abbé Orban, l’abbé Leboutte, l’abbé Detienne, M. Marischal, l’abbé Dubois, l’abbé Dangoisse.

En 2009, 51 ans plus tard, le corps professoral ne semble pas avoir beaucoup évolué ! Pourtant, à y regarder de plus près, vous verrez que, si le plumage est le même, les têtes ont changé. Mais qui a bien pu leur faire perdre la tête ? André Lizin, professeur d’Histoire au Séminaire, s’est amusé à truquer la photo de 1958 pour y placer d’autres visages, empruntés au corps professoral de 2009. C’était à l’occasion du 190ème anniversaire de notre école et on en avait beaucoup ri. Faussaire patenté, il avait aussi truqué la photo des religieuses de 1955, y substituant les têtes de collègues féminines. Vous les trouverez dans une prochaine livraison.

corps professoral 1958 (montage)

Pour agrandir cette photo, cliquer ici

Sur la photo truquée, de gauche à droite, à la 1ère rangée : Joël Hardy, Thierry Detrixhe, Philippe Hermand, Yvan Dieudonné, Étienne Goffin, Bernard Sougnez, Christian Nigot, Vincent Boca, Roland Hinnekens ; à la 2ème rangée : François Lefebvre (aujourd’hui directeur), Alain Smal, Marc Broeckaert, Philippe Steinier, Alain Burton, Vincent Houbart, Bernard Smet, André Lizin, Manu Clippe, Philippe Froidbise, Mathieu Busine, Patrick Noël, Didier Forthomme, Rudi Horion.

Carte postale 1 : Floreffe, vue panoramique

Floreffe. Vue panoramiquePour pouvoir agrandir la carte postale et la voir en meilleure qualité, cliquer ici
La vue panoramique que nous propose cette carte postale double montre à gauche le séminaire et à droite une grande partie du village.
À l’avant-plan, à gauche, le colombier et l’étang.
Les tilleuls qui bordent l’allée d’accès au séminaire sont encore assez jeunes.
Les bâtiments « Bastin » (1964) et « Vigne » (1995) ne sont évidemment pas encore construits.
Autre différence : l’aile en retour du moulin est prolongée vers la terrasse. Cette partie n’existe plus aujourd’hui mais, quandon contourne le moulin, on voit encore les trous qui avaient été faits pour placer les poutres.
Au pied de l’ancienne bibliothèque, se détache au niveau du faîte de la toiture du moulin une construction en forme de parallélépipède, avec une toiture à deux pans. Si vous agrandissez le détail, vous verrez qu’il s’agit d’une serre. Avant la serre, le couronnement de ce petit édifice était semblable à celui des autres tourelles.

Mais où est donc la grand-route Charleroi-Namur ? Ne la cherchez pas à l’emplacement qu’elle occupe aujourd’hui, traçant un long sillon rectiligne dans la vallée, coupant sans scrupule le mur de clôture, le verger et le village en deux. Non. Sur notre carte postale, elle sinue sans trop se faire remarquer le long des bâtiments de la ferme. C’est en fait la grand-rue du village, qui passe devant la gare, la maison communale, la poste et rejoint le rond-point au pied du séminaire.

Par contre, très visible sur la droite de notre carte, la coupant en deux horizontalement : un très long mur. L’abbé Jean LOMBET l’évoque à la page 29 de son livre, L’abbaye de Floreffe. « Le long mur de clôture, qui grimpe jusqu’au pied de la chapelle Saint-Roch, renfermait non seulement la ferme et les prairies voisines mais encore toute l’abbaye et une seconde ferme, celle de Robersart, située tout en haut de la côte. C’est Wauthier d’Obaix, abbé de 1268 à 1280, qui étendit ainsi l’enceinte du monastère et l’enferma de murailles. »

Un essai de datation ? Dans les années 1920.