Chères anciennes, chers anciens,
le 10/10/2019
Chères anciennes, chers anciens,
le 10/10/2019
Chères anciennes, chers anciens,
en souvenir de notre belle journée du 07 octobre 2017, voici 560 clichés pour lesquels je vous remercie de votre collaboration. Il y a donc beaucoup de photos, qui demandent parfois quelques instants de patience pour apparaître bien nettes … surtout si vous zoomez dessus … Attention, le cliché 105 est une vidéo de 5’54” .
J’espère que chacun pourra s’y retrouver , et si j’ai pu “oublier” l’un ou l’autre, je vous demanderai d’être indulgent(e)s, car ce n’est pas toujours facile de pouvoir photographier les tables complètes lorsque certain(e)s sont en promenade …
Merci pour votre accueil, votre patience et vos sourires !
” Florete Flores ”
Louis Reygaerdts , rhéto 1971 le 08/10/2017
—-
Voici donc les “quelques” photos prises lors de la réunion générale des ancien(ne)s du 07 octobre 2017.
Lien photos : Photos réunion bisannuelle 07-10-2017
Nous remercions vivement Louis REYGAERDTS pour son dévouement envers les anciens de Floreffe.
Voici un article de Jean-Pierre Poncin, tiré du dernier Bulletin des Anciens (juillet-décembre 2015). Il nous donne des nouvelles d’Étienne Montfort (rhéto 1976).
C’est le titre d’un poème de Victor Hugo, que l’on trouvait jadis dans les Exercices Grammaticaux de Grevisse à l’usage des élèves de première (en ce temps-là, on disait sixième). Étienne MONTFORT (rhéto 1976) a-t-il lu ce poème quand il usait ses fonds de culotte sur les gros bancs de l’étude des “petits”? En tout cas, c’est exactement la maxime qui lui correspond, quand on lit l’article que Le Soir lui a consacré dans une de ses séries d’été (3.8.2015).
Personnellement, je garde le souvenir d’un garçon intéressé par les études parce qu’il le fallait bien, mais travailleur en diable et consciencieux. À cette époque, Floreffe comptait beaucoup de fils de fermiers dans ses rangs (j’ai plein de noms en tête), et c’était amusant de les voir se retrouver à la récré pour causer ferme et “bièsses”, commenter les résultats du dernier concours de bétail et se lamenter sur le mauvais temps car, c’est bien connu, “les fermiers se plaignent toujours”. Ce sont les mêmes qui, une fois rentrés chez eux, tapaient valise et mallette dans un coin et couraient enfiler une salopette, pour se consacrer à leur loisir préféré, “la besogne”, respirer la bonne odeur des étables et cajoler les bêtes. Le paradis enfin retrouvé. Ils sont nés là-dedans, ils l’avaient dans la peau.
L’article parle d’Étienne comme ayant été tour à tour “chercheur-fermier, fermier-chômeur, pharmacien-fermier”. Son parcours aura été tout sauf un long fleuve tranquille.
Au sortir de Floreffe, il décroche un graduat en chimie, et tout de suite un job dans
une entreprise pharmaceutique dans le Brabant wallon. Grâce à son travail et ses compétences, il grimpe rapidement les échelons. De technicien de laboratoire, il devient responsable d’une équipe qui se consacre à la recherche de nouvelles molécules. En même temps, il doit gérer les états d’âme de son personnel, et ça, c’est autre chose. Il se sent plus en connivence avec les bêtes qu’avec les gens. D’ailleurs, les bêtes, il ne les a pas abandonnées. Chaque jour, il fait deux journées en une. C’est un boulimique du travail. 15 heures à bosser ne lui font pas peur, au contraire. C’est à l’étable qu’il se décharge du stress du labo. À l’époque, la pression est forte sur les firmes pharmaceutiques. Étienne change régulièrement de patron au gré des restructurations et craint de plus en plus pour son emploi. À cela s’ajoute un grand malheur : il perd son épouse, décédée brutalement, et lui laissant un petit garçon de 8 ans, Adrien. Et ce qu’il redoutait arrive: son dernier employeur, américain, ferme le site où il travaillait. Un coup dur de plus. Des centaines d’emplois passent à la trappe. Il y a de quoi sombrer dans le désespoir. Comment se reconstruire? Étienne ne baisse pas les bras. Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent. Avec son fils, il s’investit plus que jamais dans le travail à la ferme. Heureusement, Adrien partage la passion de son père pour le bétail. C’est peu dire que père et fils dorlotent leurs bêtes. “La qualité, on ne l’obtient que si l’on prend soin de son bétail. Les vaches doivent se sentir comme à l’hôtel.” Un hôtel all in, ça va sans dire.
Paradoxalement, Étienne est au chômage, mais il ne chôme pas. Il retrouvera du travail un peu par hasard, et grâce à une réunion des anciens de Floreffe. Il rencontre un vieux copain de sa rhéto, Jean-Marie Hubaux, directeur des ressources humaines à la clinique Saint-Luc à Bouge. Celui-ci est à la recherche de quelqu’un pour gérer la pharmacie de l’hôpital. Connaissant les antécédents d’Étienne en pharmacie, il lui propose le poste. Étienne accepte. Le voici avec de nouvelles responsabilités, où ses compétences font merveille. De son bureau, il dirige toute la logistique de la pharmacie de l’hôpital. Peu de contacts humains, mais qu’importe. Tous les jours il retrouve ses bêtes qu’il bichonne avec une passion intacte, et opiniâtre. Il exhibe fièrement un petit album qui contient non pas des clichés d’enfance, mais des photos de toutes les bêtes qu’il a présentées à différents concours et qui ont obtenu des prix. Troisième à Libramont, il faut le faire! Après avoir été copieusement chahuté par la vie, Étienne a retrouvé un bel équilibre en compagnie d’un fils aujourd’hui âgé de 28 ans, digne fils de son père. En contemplant un tel parcours de vie, on ne peut être que sidéré et admiratif. Chapeau, Étienne!
– Jean-Pierre Poncin
Il y a une tradition à Floreffe qui existe depuis la création de l’Association des Anciens Élèves du Petit Séminaire en 1880: une réunion générale organisée chaque année autour d’une bonne table. Cette tradition persiste même si depuis 2001, elle n’a lieu que tous les deux ans. Et cette année, ce fut le 10 octobre que les Anciens ont été conviés à se rassembler à Floreffe.
Les premiers qui arrivèrent sous un beau soleil d’automne furent accueillis par Sabrina Gérard, Rudi Horion, Christian Nigot et Pascal Hénuzet, qui les guidèrent dans les différents endroits servant de parking.
Plus de 170 d’entre eux se dirigèrent vers l’église abbatiale pour assister à une messe à la mémoire des membres de notre communauté décédés depuis la dernière réunion. Celle-ci fut concélébrée au milieu des stalles par les abbés André Férard, vice-président de notre pouvoir organisateur, et Jules Massart, préfet de discipline. Comme il y a deux ans, une chorale improvisée s’est constituée une heure avant le début de l’office. L’abbé Jacques Detienne a accepté gentiment le rôle de chef de chœur. Les chants furent choisis par Claude Duchesne, notre organiste, qui mit à l’honneur d’anciens professeurs musiciens comme, entre autres, Jean Van de Cauter et Émile Duchêne.
Dans son homélie, l’abbé Férard nous livre quelques réflexions sur le mariage, la famille ou les familles, inspirées par l’actualité du sujet. Il faut savoir que c’était le thème du synode qui réunissait en ce moment à Rome autour du pape François des évêques du monde entier, mais encore des couples et des chrétiens de la base. C’est aussi une question dont on parle dans bien des milieux face aux grands bouleversements de la société en ce domaine, chez nous en Occident. Pour terminer, il évoque deux figures marquantes de notre communauté qui nous ont quittés depuis notre dernière réunion: Odette Dubois et Serge Massut. À la fin de la cérémonie, Jacques Leclef remercie les célébrants, l’organiste, le chef de chœur et les choristes : Thérèse Detry, Léon Baes, Danny Bille, Jacques Delcourt, Jean-Marie Doumont, Pierre Sepulchre, André Schoofs, Fernand Stasse, Jean-Marie Thomas, Francis Gengler et Christian Colard. L’assemblée applaudit tous ces anciens.
Après la messe, tout le monde se retrouve dans la salle vitrée pour prendre l’apéritif, grand moment de retrouvailles, et puis chacun prend place à la table qui lui est réservée.
Au nom de l’Association des Ancien(ne)s, Jacques Leclef leur souhaite la bienvenue et donne quelques modalités pratiques pour l’organisation de cette journée. Il signale la présence de Damien Briard*, sorti en 1991, qui, après avoir suivi plusieurs formations, est parti s’installer dans la région bordelaise comme vigneron, mais est revenu à Floreffe expressément pour l’occasion. Nous n’avons pas hésité à servir son vin à table. Le repas, concocté par le cuisinier de l’école, Éric Brynaert, préparé et servi par les membres du personnel, fut fort apprécié.
Entre deux plats, notre président, Pierre Kinif, prend la parole. Il signale que nous sommes plus de 320 participants à cette journée (20 de plus qu’en 2013), représentant jusqu’à 75 années de vie au Séminaire. Il souligne la présence des deux plus anciens: André Perey, sorti en 1941 et André Bertrand, qui quitta le Séminaire en 1939. L’habituel et fidèle aîné des dernières réunions, l’abbé Guy Moreau, remet son bonjour à tous, n’étant pas présent vu son grand âge et la distance qui sépare Bruxelles de Floreffe. Pierre signale que, pour faire le pas des 75 ans, le plus jeune des anciens est Donovan Dive, sorti en 2014. Il met à l’honneur les années jubilaires et tient particulièrement à mettre en avant les années les mieux représentées, à savoir 1984 et 1985, dix-huit pour chaque année. Il signale la présence d’un ancien de 1984, doublement étoilé, à savoir Pierre Résimont. Deux années non jubilaires se distinguent encore une fois par leur fidélité: 1966, de Pierre Lambert et 1969, de Patrick Wanet, avec 11 inscrits pour chaque année. Petit bémol, le peu de jeunes anciens inscrits : 13 de 2000 à 2015! Il ne faut pas désespérer puisque l’année 2007 reste une année très bien représentée. Dans deux ans, ils fêteront leurs dix ans de sortie et il y a fort à parier que leur président, Antoine Perger, très actif, aura à cœur de battre les records ! À souligner aussi la présence de 34 professeurs ou éducateurs, actifs ou retraités. Ensuite, Pierre insiste tout particulièrement sur un projet qui fut réalisé cette année: le nouveau site des “Anciens et Archives” qui a vu le jour en mars 2015. Il conseille d’ailleurs vivement de le consulter SANS MODÉRATION! La rubrique “Les Archives” est un site évolutif, dirigé par trois personnes : Jean Bodson, Jean-Marie Detry et Jacques Guissard. Mais c’est aussi un site interactif: si vous souhaitez partager des souvenirs de votre passage au Séminaire, n’hésitez pas à nous les faire parvenir : c’est aussi votre site. Pierre termine son discours par la question: “Et de quoi l’avenir sera-t-il fait?” L’école et le Moulin-Brasserie font ce qu’ils peuvent pour entretenir les bâtiments qu’ils occupent, mais pour ce qui est du site abbatial, murs d’enceinte, galerie toscane, maison du pêcheur et porte du Nangot, façade de l’église, intérieur de l’abbatiale, il n’en est pas de même. Si les toitures de l’église et du clocher sont enfin terminées, l’évêché, propriétaire, ne veut plus investir dans les bâtiments de l’abbaye. Les temps sont durs pour tout le monde! La situation n’est pas désespérée aujourd’hui, mais elle pose question pour demain et après-demain…
C’est au tour de François Lefebvre, directeur, de prendre la parole pour nous donner des nouvelles de son école. La population est encore en augmentation au point de dépasser les 1 100 élèves. Ce qui entraîne quelques inconvénients du point de vue organisation, locaux mais aussi humain, car nous n’avons pas pu accepter de nombreuses demandes d’inscription, ce qui est contraire à notre tradition d’accueil. Il donne un conseil aux anciens : “Si vous voulez inscrire votre enfant ou petit-enfant, soyez prévoyants.” Béatrice Collignon, Alain Burton, Philippe Hermand, Jean-Benoît Leflot et Bernard Sougnez nous ont quittés pour une retraite bien méritée ainsi que Joëlle Larock (membre du personnel d’entretien) et Jacqueline Doumont (membre du personnel de cuisine).
Au dessert, la photo souvenir de chaque année jubilaire fut prise par Dominique Lambrechts (1976), correspondant à L’Avenir du Namur.
À la fin du repas, certains ont visité leur dortoir, leur réfectoire, leur salle de jeu, la dernière alcôve, la ligne du temps… Une visite pleine de souvenirs. Certains sont repassés par le Moulin pour terminer la journée autour d’une bonne bière de Floreffe.
Merci à Louis Reygaerdts pour toutes les photos prises la journée. Une partie de cellesci se trouve sur le site des Anciens. Nous en publierons quelques-unes dans ce bulletin et dans les bulletins à venir.
À la prochaine réunion en 2017!
– Jacques Leclef
(Extrait du Bulletin des Anciens juillet-décembre 2015)
Voici quelques photos prises lors de la réunion générale des ancien(ne)s du 10 octobre 2015.
Ces photos ont été prises par Louis REYGAERDTS, ancien de 1971.
Nous le remercions vivement.
Voici la liste des présidents ou secrétaires de rhéto