Archives de catégorie : Photos

Photo 14 : En classe (1970 ou 1971)

C’est avec plaisir et, il faut bien l’avouer, une certaine nostalgie que j’ai reçu de « vieilles » photos prises par Monsieur l’abbé Lombet et sur lesquelles j’ai retrouvé pas mal d’anciens condisciples de ma classe de 4ème latine. À l’époque, on commençait par la 6ème, puis la 5ème, etc.

en classe 70 ou 71
On peut y apercevoir les élèves en train de travailler en groupes. À l’époque, en 1970 ou 1971, ce n’était pas chose courante. Pourtant, je n’en garde aucun souvenir. Nous avions cours d’histoire. La classe se situait au premier étage, au bout du couloir avec les vitrines. À l’entrée se trouvait un petit local avec un évier et une deuxième porte ouvrait sur la classe. Actuellement, on y trouve le début de l’escalier qui conduit au « Palace ». Pour les anciens, cette classe se situait juste au-dessus du « Paradis ».

Outre votre rédacteur, vous y reconnaîtrez, de dos, avec un pull rayé à la « Ducobu », Grégory Mottard. De face, au fond à droite, Omer Laloux dit” Rommel” et de dos, avec une chemise rayée, je pense à Philippe Montigny. Pour le reste, je compte sur votre mémoire pour retrouver le nom des manquants.

Luc Gauthier (qui n’a pas quitté les lieux puisqu’il y travaille encore !)

Photo 13 : La salle vitrée

La photo ci-dessous est une scène du banquet des anciens de 1969, qui revêtait un lustre particulier : l’école fêtait son 150ème anniversaire. On voit très bien la charpente métallique et les vitres qui servaient de couverture à la salle « vitrée ».

salle vitrée

Dans son livre « Le Séminaire de Floreffe », édité précisément cette année-là pour le jubilé, l’abbé Louis DELFOSSE écrit au chapitre XII. Les travaux, p. 74 : « En 1898, le cloître devient salle vitrée, le jardinet central est recouvert de dalles, les vitrages qui jusque là séparaient les galeries de ce jardinet sont supprimées. (…) La fourniture et le montage de la charpente métallique, exécutée par les Forges d’Aiseau, ont coûté 15 166 francs 43 centimes. Le poids était de 32 269 kg, ce qui fait 47 centimes au kilo. La même année, fut construit le perron de la cour des élèves, les balustrades ont coûté 925 francs. »

C’est de la même époque que date le dallage de la salle vitrée. Le chanoine Kaisin, supérieur de 1930 à 1948, nous a laissé un témoignage très intéressant à ce sujet. Voici ce qu’il disait dans une homélie prononcée un jour de « Fête des Moines » (voir Bulletin des Anciens, décembre 1973) :

« Nous nous unissons à tous ces anciens moines dont les âmes vivent dans la gloire et dont les ossements dorment sous nos pieds, ici, sous les dalles du chœur, des sacristies, du cloître et du préau vitré. Monsieur Motus et moi avons eu l’avantage de les y voir un jour dans leurs tombes ouvertes pour la construction de la charpente de fer qui couvre aujourd’hui ce préau. »

Monsieur le chanoine Kaisin avait douze ans quand il assista à la transformation du cloître de l’abbaye. C’était en 1898.

On trouve dans ses paroles la réponse à une question souvent posée : « Les corps des religieux sont-ils enterrés sous les dalles de la salle vitrée ? »

La charpente métallique a été démontée en 1972. Voyez la séquence cinéma 7 (extrait du film de l’abbé Ferminne) qui retrace cet événement.

Photo 12 : Promenade en 1954

promenade (1954)

Si l’on observe un peu attentivement les vêtements, on constate que beaucoup d’élèves portent un veston et une chemise blanche avec cravate. Ce n’était pas là la tenue d’une journée de semaine : il ne s’agit donc pas, semble-t-il, d’une promenade du jeudi après-midi, mais bien d’une promenade du dimanche après-midi.

Cette promenade avait lieu entre la fin des Vêpres et le goûter. Le dimanche après-midi était rythmé suivant un horaire bien précis. Jugez-en. Après le dîner de 12h00 suivi de la récréation, les élèves entraient à l’étude à 13h30. A 14h00, Vêpres. Après les Vêpres, promenade jusqu’au goûter qui avait lieu à 16h15. Ensuite, étude à 17h00. Puis Salut à 19h10 et souper à 19h30. Récréation et à 20h30, la prière (des jours de semaine) était remplacée par le chant des Complies. Et enfin montée au dortoir…

Pour en revenir à la promenade du dimanche après-midi, y participaient les élèves qui n’avaient pas parloir. Ces derniers pouvaient rester avec leurs parents jusqu’au goûter. Les autres allaient se dérouiller les jambes avec le Surveillant de leur étude. Les élèves présents sur la photo sont ceux de «  l’étude des petits » qui regroupait les garçons de 7ème préparatoire, de 6ème latine et de 5ème latine. La photo semble avoir été prise dans les bois du Nangot ou près de la chapelle Saint-Roch au début du troisième trimestre. Il ne devait pas encore faire très chaud si l’on en juge par les pardessus enfilés par quelques-uns.

A gauche, à l’avant-plan, nous avons reconnu Lambert Willem et Michel Debruxelles. Un peu derrière, Christian Brasseur, Michel Pinpin… En haut, debout, François Charlier, Albert Gilain…

Au centre, à l’avant- plan : Jean Demars, Willy Piefond…Et plus haut Jean Rousseaux…

A droite, à l’avant-plan : Jean-Marie Lecomte, Marcel Dielen et Camille Manise. Derrière, Jean-Marie-Detry et Charles Bardiaux. Plus haut encore, Jacques Gilon et Joseph Bodson …Et tout en haut, Emile Béchet et Marcel Vincent…

On remarquera que seuls deux ou trois élèves sont coiffés du béret alpin avec l’insigne du Séminaire. Ce béret alpin était l’unique pièce d’uniforme exigée dans le trousseau des internes, mais bien rares étaient ceux qui le portaient au début des années 50.

(Commentaire de Jean-Marie Detry)

Si vous reconnaissez d’autres personnages (vous-même ?), n’hésitez pas à nous le signaler. Vous pouvez utiliser la place réservée à vos commentaires ci-dessous ou nous écrire archisef@semflo.be

Photo 11 : Élèves dans la cour verte (environ 1910)

MOTUS élèves cour d'honneur

Un groupe de 12 élèves dans la cour verte. Ils fixent l’objectif. Derrière l’appareil photographique, l’abbé Motus, très probablement. Ils sont bien habillés : veste, cravate, chapeau ou casquette. Pourtant, il ne semble pas que ce soit pour une occasion exceptionnelle. C’est leur tenue habituelle. Ainsi vêtus, ils paraissent plus âgés qu’en réalité.

La casquette de l’un d’eux est blanche, très caractéristique avec sa longue penne sur le côté. Cette sorte de casquette était à la mode autour des années 1910. On la voit portée par beaucoup d’élèves sur une photo représentant tous les élèves du Séminaire en 1907. (Voyez le Bulletin des Anciens de janvier – juin 2014, p. 20-21.)

On peut donc raisonnablement rapprocher cette photo du document écrit de ce mois de novembre 2015 (document 6) : les participants à la rixe électorale de 1911 devaient avoir la même allure que ceux-ci… sauf qu’ils revenaient d’un match de football

Photo 10 : Promenade en septembre 1948

Monsieur Arthur Mahy a passé trois années au Séminaire, de 1948 à 1951. Il a bien voulu nous confier cette anecdote savoureuse, du temps qu’il était un petit garçon de 11 ans, fraîchement arrivé dans une école qui a dû lui paraître très impressionnante. Comme tous les parents, les siens avaient bien fait les choses pour la rentrée. Ils avaient acheté pour leur fils des bottines solides, capables d’affronter les épreuves et de résister au temps. Le petit Arthur les étrenna pour une longue promenade. Mal lui en prit…

Peu de temps après la rentrée de septembre 1948, l’équipe de foot s’en allait affronter l’équipe de l’Institut Saint-Louis de Namur au Stade des Jeux de la Citadelle de Namur. La plaine, dont question, était aménagée en terrain de foot.

Le Séminaire décida de réaliser une grande promenade vers Namur pour aller encourager ses joueurs.
Nos professeurs et surveillants nous encouragèrent donc à nous chausser convenablement pour cette longue marche. J’en ai profité pour étrenner mes toutes nouvelles bottines.
Ce qui nous semblait assez facile au départ s’est changé en un réel calvaire pour beaucoup mais surtout pour moi dont les bottines manquaient de souplesse. Cette véritable transhumance était à peine arrivée dans les bois de Malonne que mes douleurs aux pieds étaient réellement insupportables.
Mes premiers copains en firent part au surveillant du groupe. Impossible de rebrousser chemin.
C’est ainsi que l’arrière-garde du convoi, composée principalement des “philos”, se décida à me venir en aide. Ils me chargèrent sur leurs épaules, tour à tour, jusqu’au Stade des Jeux. Je ne savais comment les remercier, moi, ce petit garçon de 11 ans. Je me rappelle encore quelques noms de ces philos bienfaiteurs : Lucien Bodart, Louis Dubois, André Materne, Jean Collin et bien d’autres, dont les noms ne me reviennent plus en mémoire.
Le nouveau problème : que va-t-on faire pour le retour ? Pour finir, c’est l’abbé Delfosse qui m’a pris en charge sur sa moto. Peu importe si le siège arrière n’était pas trop confortable. J’ai enlacé l’abbé avec une ceinture jusqu’à Floreffe, où j’ai été confié à la religieuse infirmière: Soeur Apolline.
Les jours suivants; j’ai été autorisé à chausser mes pantoufles de “gym”. Ouf ! Quelle histoire !
Je ne me souviens même plus du score du match, passé à l’arrière-plan !

À remarquer, dans les noms des philos bienfaiteurs, celui de Louis Dubois, futur supérieur du Séminaire.
M. Arthur Mahy nous a aussi envoyé une photo datant de 1948 prise lors d’une autre promenade. Il nous la présente.

Mahy (promenade 1948)

Nous sommes en promenade sur les « dessus de Floreffe », où le Séminaire occupait une plaine de jeu et aussi un terrain pour jouer au foot.
C’est notre préfet de l’époque, l’abbé Louis Lardot (nommé par après curé de la paroisse Sainte-Julienne à Salzinnes) qui nous accompagne.
1er rang de g à d : André Alexandre, Jean-Marie Frennet, x, l’abbé Lardot, Jean de Barsy, x, Marcel Ninnin, Guy Noël, André Motte, Luc Petit et Remy Parage.
2ème rang de g à d : Guy Delhaye, Louis Abel, Auguste Henriet, José Marlaire, René Dineur, Honoré Quevrain, Jules Hérix, Jean Demerbe, Arthur Mahy et Alphonse Van Simpsen.
Tout en haut de g à d : x, Gérard Mahieu, Michel Seidoff, Marc Lambert et Marcel Lefèvre.

Photo 9 : Fête de gymnastique 1961

Les fêtes de gymnastique se déroulaient environ tous les deux ans. Nous avons gardé dans nos archives la trace de celles qui se sont passées en 1957 (30 mai), 1959 (mai), 1961 (14 mai), 1963 (mai), 1967 – ou 66 ? – (21 mai), 1969.

Y en a-t-il eu une en 1965 ? en 1971 ? Merci de nous éclairer si vous connaissez la réponse à ces questions !

Les deux photos ci-dessous montrent la fête de gymnastique de 1961. Elles sont déjà en couleur.
Sur la première : les porte-drapeaux occupent les deux premiers rangs. Derrière eux : les échasseurs, en rouge et blanc, traversent les rangs des élèves, en blouses blanches et culottes noires.
Sur la seconde : « (…) c’est le célèbre jeu des drapeaux, présenté grâce à l’amabilité de M. Félix Rousseau, archiviste de la ville de Namur, qui a accepté de fournir costumes et tenues d’époque, et a fait l’honneur au Séminaire de rehausser la fête de sa présence. » (extrait du compte rendu du Bulletin des Anciens de novembre 1961)

Cliquez sur la séquence cinéma 5 et sur le document écrit 5, ils traitent du même sujet.

fête de gym 1961 (1) fête de gym 1961 (2)

Photo 8 : Tour de France 1965

Tour de France 1965 (1)

Mais qu’attendent donc ces élèves, massés en bordure de la route qui va du pied du Séminaire au village de Sart-Saint-Laurent ?

Rien moins que le passage du Tour de France à Floreffe, en 1965 !

À l’avant-plan, vous pouvez reconnaître, de gauche à droite : Michel Focant, Étienne Flahaux, x, x, René Delobbe, x, x, Ferdinand Desneux, Michel Clément, Max Feron, Yvan Andrianne, Philippe Thirion, x, x, Christian Paulus, Jean-François Marchal, Jean-Pol Straus.

Sur le talus, assis, l’abbé Lombet. Debout, sur la droite, Jean Ghyse, André De Koninck, Christian Marchal.

Les visières et couvre-chefs ont certainement été distribuées par la caravane publicitaire.

Tour de France 1965 (2)

Chance ! Le photographe (l’abbé Ferminne, proviseur) a pu prendre en photo le maillot jaune qui n’est autre que Rik Van Looy, la grande vedette belge de l’époque. Il courait pour l’équipe « Solo Supéria » et il venait de remporter la première étape à Liège, le 22 juin 1965. Ici, c’est la deuxième étape, qui menait les coureurs à Roubaix.

J’étais moi aussi dans les spectateurs (j’étais en 5ème latine, comme la plupart des élèves sur les deux photos) et je me souviens encore de l’onde sonore qui se propageait, au fur et à mesure de l’approche du peloton : « VAN LOOY ! VAN LOOY ! », scandait la foule massée pour regarder passer, un bref instant, les « forçats de la route ».

Cette année-là allait voir la révélation d’un champion. À la surprise générale, c’est un jeune Italien inconnu du grand public qui l’emporta à Paris – Felice Gimondi.

Sur le bord de la route, à côté du marchand de friskos, très reconnaissable, j’ai identifié Jean-Pol Hannard et, plus loin, Michel Douhard.

Si vous reconnaissez d’autres personnages, si vous avez d’autres infos à donner sur ces photos, merci de nous les faire parvenir en utilisant la rubrique ci-dessous « Laisser un commentaire ».

Photo 7 : Cent jours 1986

Leclercq (100jours 7)

Cent jours avant la fin de l’année, les rhétos commencent à décompter les jours restants. C’est devenu une tradition dans beaucoup d’écoles, c’est l’occasion de festivités animées.

Ici, la rhéto 1986. Les salles de jeux de rhéto étaient alors très haut perchées, un vrai nid d’aigle : au dernier étage de la bibliothèque, l’imposant bâtiment qui surplombe le village.

On reconnaît : Olivier Simon, Olivier Pierson, Olivier Hecq, Thierry Masson, Jean-François Belot, Philippe Lesne, Marc Potier, Christophe Fosseur, Dominique Magonet, Xavier Longrée, Philippe Binon, Denis Mikolajczak, Emmanuel Hermand, Pierre Baes, Laurent Albert et Benoît Collart. Quatre professeurs sont présents sur la photo : Jacques Leclef, André Foguenne, Yves Collart, Patrice Renaut.

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 Photo communiquée par Jean-Marie Leclercq.

Photo 6 : Confirmation de 1957

Mai 1957, célébration de Profession de Foi, de Confirmation et de Communion solennelle avec le Chanoine Jacques et Mgr Charue. En trois photos.

  1. Dans le narthex (fond de l’église), Profession de Foi, c’est-à-dire le renouvellement des vœux de baptême.
    Confirmation 1957 (1)

  2. Au centre (près de l’orgue), Confirmation.
    Confirmation 1957 (2)

  3. Dans le chœur, Eucharistie.
    Confirmation 1957 (3)

Voyez la séquence cinéma 3, elle porte sur le même sujet.

 

(Commentaire d’André Férard)

Photo 5 : Promenade de 1957

promenade 1957Entre la fin des examens et la remise des prix avait lieu, chaque année, une grande promenade, dans la campagne environnante. La photo, comme la plupart de celles que nous vous proposons, a été prise par l’abbé Ferminne. C’est la saison des foins.

De gauche à droite, on reconnaît, debout : x, André Férard, Michel Deblaton, x, x, x, Jacques Jeanmart, Pierre Lecomte, Christian Paris ; à genoux ou accroupis : ? Pairon, x, Camille Focant, x, x, x, x, x, x, x, x, Jean-Marie Lathuy, x, Jean-Marie Léonard.

Neuf élèves ont été reconnus, huit restent à découvrir… aidez-nous !

(commentaire d’André Férard)

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