Si l’on observe un peu attentivement les vêtements, on constate que beaucoup d’élèves portent un veston et une chemise blanche avec cravate. Ce n’était pas là la tenue d’une journée de semaine : il ne s’agit donc pas, semble-t-il, d’une promenade du jeudi après-midi, mais bien d’une promenade du dimanche après-midi.
Cette promenade avait lieu entre la fin des Vêpres et le goûter. Le dimanche après-midi était rythmé suivant un horaire bien précis. Jugez-en. Après le dîner de 12h00 suivi de la récréation, les élèves entraient à l’étude à 13h30. A 14h00, Vêpres. Après les Vêpres, promenade jusqu’au goûter qui avait lieu à 16h15. Ensuite, étude à 17h00. Puis Salut à 19h10 et souper à 19h30. Récréation et à 20h30, la prière (des jours de semaine) était remplacée par le chant des Complies. Et enfin montée au dortoir…
Pour en revenir à la promenade du dimanche après-midi, y participaient les élèves qui n’avaient pas parloir. Ces derniers pouvaient rester avec leurs parents jusqu’au goûter. Les autres allaient se dérouiller les jambes avec le Surveillant de leur étude. Les élèves présents sur la photo sont ceux de « l’étude des petits » qui regroupait les garçons de 7ème préparatoire, de 6ème latine et de 5ème latine. La photo semble avoir été prise dans les bois du Nangot ou près de la chapelle Saint-Roch au début du troisième trimestre. Il ne devait pas encore faire très chaud si l’on en juge par les pardessus enfilés par quelques-uns.
A gauche, à l’avant-plan, nous avons reconnu Lambert Willem et Michel Debruxelles. Un peu derrière, Christian Brasseur, Michel Pinpin… En haut, debout, François Charlier, Albert Gilain…
Au centre, à l’avant- plan : Jean Demars, Willy Piefond…Et plus haut Jean Rousseaux…
A droite, à l’avant-plan : Jean-Marie Lecomte, Marcel Dielen et Camille Manise. Derrière, Jean-Marie-Detry et Charles Bardiaux. Plus haut encore, Jacques Gilon et Joseph Bodson …Et tout en haut, Emile Béchet et Marcel Vincent…
On remarquera que seuls deux ou trois élèves sont coiffés du béret alpin avec l’insigne du Séminaire. Ce béret alpin était l’unique pièce d’uniforme exigée dans le trousseau des internes, mais bien rares étaient ceux qui le portaient au début des années 50.
(Commentaire de Jean-Marie Detry)
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